C'est avec un peu de regret que nous quittons notre superbe paysage laconien

 pour Kalamata,  

 le chef-lieu de la région.

En route, nous trouvons trois vaches et deux veaux qui cheminent sur la route, entravés par une corde attachée, à une  extrémité, à leurs pattes de devant et, à l'autre, à une corne.

(Nous pensions les vaches totalement absentes du Péloponnèse ...)

Balade sur le front de mer pendant que les autochtones s'installent à la plage.

Le thermomètre accuse 24°C.

Arrêt à Charakopio, sur un parking, pour le repas de midi avant de rejoindre le camping de Koroni

où sont déjà installés un grand groupe de camping-caristes belges.

Marche jusqu'au port après la sieste,

 balade dans la ville,

sur les quais 

et à la forteresse vénitienne et turque. 

En haut de la citadelle, le monastère byzantin de Timiou Prodromou

     (avec les vestiges de la basilique d' Agia Sophia)

 accueille une petite congrégation de nonnes :

un lieu empreint de sérénité.

  Vue remarquable sur le port du haut du "kastro".

Dîner en bord de mer,

avec boulettes de viande à la tomate pour Michou

et anchois frits pour moi.

Ce n'est qu'à la nuit tombante que nous retournons au camping,

tant nous apprécions la tranquillité de cette petite ville messénienne. 

l'une des plus belles régions du Péloponnèse avec 

ses paysages sauvages magnifiques et ses grandes montagnes pelées.

Flânerie à Gythion,

ancien port de Sparte, 

le temps de faire quelques achats en ville

et sur le port 

 où sèchent les poulpes.

 Puis direction le Magne laconien

 pour une halte à Aréopoli, dont le nom rappelle Arès, le dieu grec de la guerre. 

Belle architecture en pierre des maisons et des tours typiques de cette région,

vieux quartiers bien restaurés,

petites rues pavées

chapelles et églises dont celle des Taxiarques

Breakfast comme repas de midi ... avant de se diriger vers le sud  ...

Michou laissant tomber ses appréhensions dues à l'étroitesse des routes !

Nous oublions les grottes de Dirou (prix d'entrée trop élevé)

pour arriver à Gérolimenas, plus au sud.

Sur le petit parking, face à la mer, nous rencontrons des Brestois qui prévoient d'y bivouaquer.

Près de nous une marchande ambulante de poulets.

Marche dans ce tout petit village de pêcheurs d'une douzaine de maisons,

et en bordure de côte,

dans le silence et la sérénité.

 Retour en fin d'après-midi à Aréopoli pour y passer la nuit ...

 mais le coin ne semble pas être très sûr aussi partons nous jusqu'à Karavostassi

sur une aire privée, propriété d' un "tavernier" chez lequel, d'ailleurs, nous irons dîner.

Friture poêlée pour l'un, calamars pour l'autre,

et fruits offerts au dessert, préparés par la mama.

Que demander de plus ? ...

Quelle orthographe choisir ?

peut-être faudrait-il mieux l'écrire en grec ...

ΜΥΣΤΡΑΣ

Comme à l'habitude nous partons tôt,

(c'est l'avantage des sites grecs ouvrant généralement dès 8 h 30),

à la découverte de cette ville fantôme.

C'est dans la première moitié du XIII^ème siècle

 que Guillaume II de Villehardouin, prince franc,

 décide de s'installer sur cette colline inaccessible, proche de Sparte.

Il n'y restera qu'une dizaine d'années, obligé de l'échanger contre sa liberté.

De château-fort franc, Mystra devient alors le siège du gouvernement byzantin du Péloponnèse

et reste un exemple unique de ville médiévale

 avec son château-fort, ses remparts, ses palais, ses églises et ses demeures seigneuriales.

La visite du site commence dès que l'on franchit la porte percée dans un trou du mur de la ville basse.

 Première visite,  la Métropole (Saint-Démètre), église la plus ancienne de Mystra,

et son petit musée à l'étage.

Puis les églises des saints Théodores,

 l'Evanghélistria, ...

 Sainte Sophie, ...

le monastère de Pantanassa  

  (tenue correcte exigée)

où quelques religieuses encore présentes s'adonnent aux travaux de broderie.

 Le Palais, en restauration et que l'on ne peut visiter,

puis les ruines des habitations ou des murailles.

A chaque détour de nouveaux paysages tous aussi beaux les uns que les autres,

et des fleurs, ... mais aussi des serpents !

Retour au camping avec arrêt au village, le temps de faire quelques emplettes

 puis apéro avec nos voisins qui viennent en Grèce depuis 19 ans...

Discussion avec eux sur la situation de la Grèce en général,

sur les us et coutumes mais également et surtout sur la vie de tous les jours de plus en plus difficile

pour les ouvriers et les fonctionnaires.

Déjeuner avec quelques gouttes de pluie,

farniente,

et préparation de la journée suivante prévue dans Le Magne.

Repas du soir au restaurant du camping  (souvlaki et  poulet avec citron)

sans trop s'attarder, la température n'étant pas particulièrement élevée.

Il est vrai que, face à nous, le Mont Taygète (2407m) est encore enneigé. 

Départ tôt le matin pour Monemvasia,

petit village médiéval

caché derrière un promontoire rocheux,

 enserré dans des remparts vénitiens,

et rattaché à la mer par une longue digue.

Pas de voitures dans ses ruelles trop étroites mais des mules...

Eglises et joli panorama en montant vers la ville haute.

Puir retour à Géfyra avant de se diriger vers Sparte.

Installation au camping Castle view de Mystra

 près de Français de Seine et Marne, infirmiers psy tous les deux.

Petite sieste

et marche à travers les oliviers,

, 

les eucalyptus,

et les orangers  

jusqu'à Sparte,

ville quelconque pour laquelle il faudrait peut-être agir comme à Delphes pour y découvrir la ville antique.

Les deux marches de la journée viennent à bout de nos mollets,

et c'est en taxi que nous rejoignons notre Delfin.

Température fraîche ... pas question de flâner !

Début de matinée tranquille : vidanges, plein d'eau, nettoyage du camping-car, et marche sur la plage.

A 10 heures nous sommes OK et prêts à longer la côte est de l'Arcadie.

Odeurs d'eucalyptus et face à nous la forteresse d'Astros ...

Premier arrêt à 3 kilomètres de cette station balnéaire pour du carburant,

les cartes bancaires ne veulent rien entendre alors que nous nous étions renseignés avant d'entamer le plein

 (il n'y avait soi-disant pas de problème !)

et il ne nous reste pas assez d'espèces ...

Je pars à pied à la recherche d'une banque

 quand le gérant, pris de remord, me rejoint avec Michou alors que j'avais bien au moins fait 2 kilomètres,

(la marche ça ne fait pas de mal)

et nous conduit jusqu'à un distributeur bancaire ... Pas de problème nous pouvons régler la note.

retour rapide à la station ... à 120 km/h dans une zone 50 !

Les grecs auraient-ils un permis de conduire différent ?

Route en corniche et première halte à Léonidio,

charmant petit village qui s'étire entre le lit de sa rivière et une haute falaise rougeâtre.

Les rues y sont particulièrement étroites et le stationnement anarchique ...

bénéfice, un éclairage latéral en moins.

  Accotements bordés de lauriers en fleurs,

plantations d'orangers et de citronniers

et de nombreux producteurs locaux en bord de route,

nous nous laissons tenter par les oranges.

La route se poursuit en montagne,

 les paysages sont grandioses !

et traverse de superbes petits villages comme Kosmas (1150 mètres d'altitude)

avec sa place de l'église ombragée de platanes centenaires

et aux rues pas plus larges que celles de Léonidio ...

Peu de circulation mais de beaux troupeaux de chèvres.

 La chaleur (28°C) ne nous donne pas vraiment envie de déjeuner en plein soleil et nous optons pour un repas au restaurant en arrivant dans Skala, (14h30 semble être une heure raisonnable pour un repas en Grèce),

mais que nenni,

il est bien difficile d'en trouver un ouvert ... et le repas est bien loin d'être du haut de gamme !

Un arrêt dans un cyber-café le temps de consulter notre messagerie quand je m'aperçois de mon oubli : mon chapeau de soleil est resté sur une chaise dans la brasserie où nous venons de déjeuner...

il y restera puisque nous trouvons porte close !

Et comme cette journée est au top,

au moment où nous tournons à gauche,

un grec trop pressé, qui n' a pas dû voir le clignotant, ni notre véhicule d'ailleurs,

 nous heurte à toute allure

alors que nous étions déjà bien engagés.

Le Delfin ne bouge pas, mais la carrosserie est bien pliée ... à deux doigts du logement des bouteilles de gaz.

Je n'en crois pas mes yeux  !

Notre voyage aurait pu s'arrêter là mais il n'y a rien de trop grave,

un passage chez le carrossier en revenant en France  et il n'y paraîtra plus rien ;

notre chauffard quant à lui reste sur place, le moteur de sa voiture étant bien endommagé.

Il se rendait à un congrès sur les assurances !

Police, constat, appel en France à notre assurance ...

rien de facile avec la barrière de la langue et de l'écriture.

Une chance, l'épouse de notre chauffard parle français et ça aide bien.

 Remis de nos émotions nous poursuivons jusqu'à Géfyra,

face à Monemvasia,

 pour un bivouac à deux pas du port.

Une promenade dans la ville

et un ouzo en bord de mer,

pas mal pour oublier cette mauvaise journée ...

Un dernier coup d'œil sur le port de Galatas et l'île de Poros

 avant de partir pour Nauplie par la route côtière courant dans les oliviers.

La route est à nous ...nous n'y rencontrons que les ramasseurs de bidons de lait ;

mais étant donné sa largeur c'est aussi bien !...

Les paysages sont superbes,

et nous ne pouvons que nous arrêter les admirer.

Mais il faut aussi, de temps en temps, penser au ravitaillement  :

d'abord dans un mini "supermarket" peu achalandé à Plépi, (face à l'île d'Ydra),

 puis dans un LIDL à Kranidi.

Nous poursuivons à travers la montagne,

(beaucoup de bergeries et quelques bergers avec leurs troupeaux)

avant d'arriver en bordure de la côte ouest de l'Argolide

puis à Nauplie,

première capitale du nouvel état grec (1828 à 1834),

située à l'ombre de la colline abrupte de Palamidi.

Nous laissons la vieille forteresse enlaidie d'un hôtel moderne

ainsi que l'îlot Bourtzi

au profit de la Citadelle culminant à 216 mètres,

construite en grande partie par les Vénitiens (1690 à 1714)

 sous la conduite de deux ingénieurs militaires dont un français La Salle.

        La montée est un peu  ...rude, c'est le moins que l'on puisse dire, plus de 1700 marches aller/retour ...

(Ridicules, les 111 marches du théâtre d'Epidaure, la veille !)

Un effort bien récompensé par un panorama impressionnant

 autant sur la ville

 que sur le golfe d'Argolide.  

Promenade dans la ville pleine de charme avec son air italien

et recherche vaine d'un restaurant ...  C'est probablement le jour de fermeture ... pas un resto ouvert !

Nous nous contentons d'un sandwitch et quel sandwitch !

Prochain arrêt prévu : Tyrinthe et son site archéologique

Il est plus de 15 heures ... l'heure de la fermeture,

nous décidons donc de poursuivre jusqu'à Mycènes,

qui par chance ferme plus tard que prévu.

  Rien à voir avec Delphes ou Epidaure qui étaient des lieux de culture et de rassemblement,

Mycènes illustre une page plus sombre (guerres, rapines, ...) de la civilisation grecque,

 ses ruines appartiennent à la civilisation mycénienne,

tout comme Tyrinthe, ( XVII^ème au XII^ème siècle avant J.-C.).

Les remparts, en pierre brute, peuvent atteindre une épaisseur de 3 à 8 mètres

avec des blocs pesant  jusqu'à 10 tonnes.

Les cyclopes seraient passés par là ! 

La porte des Lionnes, entrée principale,

le cercle royal et ses tombes, qui contenaient de superbes trésors,

 la porte nord, ...

et tout à côté le musée où sont exposées les richesses découvertes lors des fouilles,

et quel  panorama du haut de cette acropole !

Argos, Astros, le camping de Paralio Astros pour la nuit

 en bordure du golfe.

Nous venons d'entrer en Arcadie.

Soleil levant sur le lac ...

Nous aurions presque envie de nous y attarder ! Enfin nous sommes sérieux et continuons notre périple.

Quelques achats (fruits, légumes, huile d'olive) à un petit producteur local installé en bordure de route

avant de poursuivre sur Isthmia et Corinthe.

 Arrêt inévitable au-dessus du canal de Corinthe. Impressionnant !

6 kilomètres de long, 24,6 mètres de large.

En 67 Néron aurait donné "le premier coup de pioche" avec une pelle en or,

 aidé de 6000 esclaves envoyés de Judée.

 Toutefois le projet fut vite abandonné et n'aboutit qu' au XIX ^ème siècle. L'inauguration eut lieu en 1893.

Nous faisons l'impasse sur l'ancienne Corinthe, plus romaine que grecque, au profit d'Epidaure.

En direction d'Almyri, nous pouvons voir les raffineries d'Athènes et  du Pirée.

Notre route traverse des pinèdes (des cocons ont envahi les pins)

puis des orangeraies. Le marché aux oranges se fait tout au long de la route.

En contrebas des bassins d'aquaculture.

25°C à notre arrivée à Epidaure, mais l'immense parking ombragé nous préserve de la chaleur.

Au flanc de la colline, à l'intérieur de l'enceinte du sanctuaire d'Asclépios (dieu de la médecine),

apparaît le théâtre (III^ème siècle av. J.-C.),

le plus renommé et le mieux conservé des théâtres antiques.

Pas besoin de crier ou de parler fort ;

 l'acoustique est d'une telle qualité que le moindre mot parvient jusqu'au dernier gradin.

Et quel paysage du haut de ses gradins ...

Un petit tour dans le musée

avant de parcourir le sanctuaire où les malades venaient chercher la guérison.

(quelques restaurations en cours ... quand seront-elles terminées?)

Route côtière avec de superbes points de vue sur la mer

 jusqu'à Galatas, petit village situé dans un site abrité face à l'île de Poros.

Nous nous installons sur le port pour la nuit.

Vedette à l'aller,

bac au retour pour une visite de l'île,

étagée au dessus du port,

avec des ruelles qui ne sont souvent que des escaliers.

Beaucoup de plaisanciers,

on aurait presque envie d'échanger le camping-car contre un yatch ! 

La nuit tombe vite et la fraîcheur aussi mais les couleurs sont si belles qu'une balade digestive s'impose.

Départ d'Athènes en début de matinée

 pour plusieurs jours de découverte du Péloponnèse en commençant par la Corinthie.

Nous traversons, par une petite route qui serpente dans la montagne,

 des plantations de figuiers et d'eucalyptus, quelques villes comme 

 Elefsina, Mégara, Loutraki, station balnéaire, Perachora,

pour arriver au lac de Vouliagmeni

puis au promontoire d'Ireon, et son phare,

d'où on aperçoit les ruines du sanctuaire d'Héra Akraia et Liménia, 

avec sa citerne hellénistique,

tout près d'une crique bien pittoresque.

Le bleu du ciel semble se confondre avec celui de la mer ...

Une petite chapelle, comme en tout lieu, reconstruite depuis peu,

 et une vue spendide, dont on ne se lasse pas, sur le golfe de Corinthe ...

Retour vers le lac de Vouliagmeni pour le bivouac du soir ... 

où nous ne sommes pas dépaysés ... des camping-cars français sont au rendez-vous !

Nous retrouvons des camping-caristes des Landes rencontrés aux Météores,

d' autres de Fréjus partis depuis 4 mois avec leurs enfants (qui suivent les cours du CNED ...),

d'autres de l'Orne, ...

L'endroit est vraiment sympa ...

Marche le long du lac alimenté par l'eau de mer par un étroit goulet,

arrêt près de la petite chapelle jouxtant le port de pêche,

avant un retour au Delfin.

Ce lieu semble magique !...

La visite d' Osios Loukas terminée,

  nous poursuivons vers Athènes par une superbe route de montagne.  

Les ouvriers taillent les oliviers et brûlent les coupes ...

 on croirait des signaux en divers points du paysage !

Troupeaux de quelques vaches, de chèvres et de moutons, ruches en grand nombre,

oliviers à perte de vue et amandiers ...

Nous trouvons le moyen de nous perdre dans un petit village!...

 Un livreur, bien sympa, nous remet dans le droit chemin.

Puis Thira et ses bidonvilles et enfin les environs d' Athènes.

Recherche laborieuse du camping Athens ...

un GPS c'est pas mal mais encore faut-il qu'il nous conduise au bon endroit ! 

Nous lions nos recherches à celles d'un hollandais  et eureka ! nous y voilà .

Le thermomètre affiche 27°C.

Installation, lavage, repérage des lieux pour les jours à venir.

La gérante du camping parle très bien le français

et nous donne tous les renseignements nécessaires à nos visites dans la capitale :

plan, lignes de bus et de métro, ... 

Temps légèrement couvert ce jeudi matin avec départ dès 8h30 ; bus, métro

et nous arrivons au pied de l'Acropole, là où les cars déversent, chaque jour, des centaines de touristes ...

La mythologie raconte qu'Athéna et Poséïdon s'étant disputé la ville, la déesse l'emporta après avoir fait "jaillir" sur l'Acropole, (culminant à 156 mètres), un olivier, resté sacré, ce qui fit d'elle la divinité protectrice d' Athènes.

Au temps de la puissance financière de la ville, Périclès, aidé de Phidias, (le plus grand sculpteur de l'Antiquité), entreprit la construction des temples de l'Acropole (de 447 à 406 avant J-C)

 dont il ne reste plus que des vestiges :

le temple d'Athéna,

 le Parthénon,

 l'Eréchthéion et ses caryatides dont les originales sont exposées au musée de l'Acropole,

 Flânerie sur le rocher, le temps de découvrir la ville en différents lieux,

avant de découvrir les monuments situés au pied de l'Acropole :

le théâtre de Dyonisos,

 l'odéon d' Hérode,

l' Agora, son musée, 

et la petite église byzantine des Saints Apôtres , 

et le Théseion.

Un dernier regard vers l'Acropole,

puis direction le Musée au pied duquel les fouilles se poursuivent.

Quelques gouttes de pluie avant de se replonger dans la ville et sa circulation

à la recherche d'un restaurant : ils sont tous mieux les uns que les autres et chacun essaie d'accrocher le client ...

 On se croirait au quartier latin !

Nous goûtons des soutzoukakias avec du riz ... pas mal.

Puis balade dans les rues avant un retour au camping,

(fort bien situé pour profiter des transports en commun mais un peu cher).

Jacky s'inquiète de notre sécurité : il y aurait eu des émeutes en ville la veille ...

La gérante que nous questionnons semble étonnée et minimise l'incident !

Pas de problème ; le lendemain, vendredi 13, nous décidons de faire le marché d'Athènes.

Place Omonia via la rue Athinas jusqu'à la place Monastikari

avec arrêt bien entendu aux halles et son marché à la viande (édifiant ! Les normes européennes ne semblent pas être les mêmes pour tous ...)

et au poisson... A voir.

Je me pose quand même quelques questions quant à la qualité et à la fraîcheur de la viande ...

En face, marché aux fruits frais ou secs,

aux légumes,

aux escargots,

aux épices,

aux plantes médicinales,

à l'huile d'olive,...

Les odeurs se mêlent ...

Avant de nous diriger vers la place Syndagma, nous faisons quelques emplettes : fruits, saucisses à manger froides,

anneaux au sésame ;

 Michou achète même un faitout !

A la recherche de la bonne station de métro, un grec nous pense égarés et nous prend sous son aile jusqu'au Parlement, le temps d'aller voir les sentinelles de la garde en jupette et chaussés de socques à pompons.

Nous arrivons au moment de la relève, ... un vrai ballet d'automates,

et comme de "bons touristes" nous nous plions à la séance photo.

Mais où les grecs, de petite taille,choisissent-ils leurs gardes ...  Je m'étonne...

Repos et grignotage dans le jardin national,véritable oasis de fraîcheur,

 avant un retour au camping.

Nettoyage, notre Delfin stationné sous les oliviers, a  changé de couleur avec le pollen des fleurs,

lecture et préparation de l'itinéraire du lendemain.

Nous reviendrons il y a tant à voir ...

C'est dans "un paysage somptueux, au flanc d'un cirque de montagnes couvertes d'oliviers et ponctué par la sombre silhouette verticale des cyprès" que nous découvrons ce monastère de la Grèce centrale fondé au X^ème siècle par le saint ermite Lukas (Luc), monastère classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Entouré d'un verger,

 l'enceinte du monastère dessine un pentagone irrégulier dont le centre est marqué par deux églises.

Autour se trouvent les cellules des moines

et l'ancien réfectoire transformé en musée.

Le Katholikon, vaste église de pélerinage édifiée au XI^ème siècle

au dessus de la sépulture du saint,

avec coupole de tuiles rouges,

et murs de lignes de briques et de pierres réhaussés de marbre blanc,

elle a été construite selon un plan octogonal, innovation architecturale appelée à devenir une référence de l'architecture byzantine tardive.

Intérieur très riche: mosaÏques, fresques et îcones.

 La crypte( X^ème)  abrite le tombeau du saint.

La Théotokos (église de la vierge), d'architecture plus dépouillée serait, pour certains, contemporaine de Loukas et pour d'autres aurait été construite au XIII^ème par les cisterciens.

Les quelques moines encore présents cultivent les olives et proposent aux visiteurs  huile et produits dérivés.

Dans un cellier il est encore possible de voir de vieux moulins à olives.

Une dernière promenade dans les lieux pour profiter du calme, de la sérénité qui s'en dégage

avant de rejoindre la ville, la grande ville.