"Qui se souvient encore à Saint Martin d’Auxigny, de la ferme du Rogerin (anciennement Rougevin) ? Les amateurs et collectionneurs ont pu la voir sur des cartes postales anciennes. Le Rogerin a connu son heure de gloire pour avoir abrité le “musée régionaliste” de la “Société des Forêtins”. Elle a malheureusement été rénovée depuis et sans beaucoup d’égards (on n’appellerait pas ça une restauration de nos jours), mais on reconnaît encore la silhouette du bâtiment, au bord d’une petite route au nord de Saint Martin…

Un groupe folklorique se donne pour but de “conserver la danse, la musique et le costume populaire traditionnel avec leurs caractères locaux et de les faire connaître”, a écrit Marie-Thérèse Duflot-Priot, dans Un siècle de groupes folkloriques en France. Il est d’usage, en Berry, de faire remonter le mouvement folklorique aux Gâs du Berry, créés en 1888, qui ne sont à l’origine qu’un orchestre champêtre rassemblant des sonneurs locaux de vielle et de cornemuse. Mais c’est méconnaître la première véritable démarche ethnographique complète en Berry…. 

En effet, Au tout début du vingtième siècle, quelques habitants du “Pays Forêtin”, autour de Saint-Martin d’Auxigny, constituent la “société des Forêtins” et créent un “musée régionaliste” (on dirait aujourd’hui un éco-musée) dans la ferme du Rogerin, à la sortie du bourg. Commence alors une importante collecte d’objets, de costumes et d’autres éléments de la culture paysanne de ce terroir. Une partie de ces collections est parvenue discrètement jusqu’à nous alors que ce musée du Rogerin et cette société des Forétins tombent progressivement dans l’oubli quand les activités cessent au milieu des années 1920... 

C’est cette expérience ethnographique inédite et méconnue que les Thiaulins vous invitent à découvrir, le vendredi 29 juillet à partir de 21h au château du Plaix, autour d’une causerie à trois voix. Celles de Christian Roth, président de la fédération des sociétés savantes du Centre, Micheline Chabenat, thiauline, et Amaury Babault, historien et thiaulin."

> “Le Rogerin, premier musée des arts et traditions populaires du Berry”. Vendredi 29 juillet à partir de 21h au château du Plaix (commune de Saint-Hilaire-en-Lignières). Entrée : 8 euros. Renseignements et réservation : 02 48 60 22 14  contact@thiaulins.com

A vendredi  dans la cour du Plaix ...

Nouveau vacancier, nouvelles découvertes ...

comme cette belle journée en Puisaye

avec, pour notre chevalier en herbe,

une balade sur le chantier historique et touristique de Guédelon,

et pour nous le plaisir de voir l'évolution de la construction de ce château fort,

bâti à notre époque avec les techniques et les matériaux utilisés au Moyen-Age.

Une visite de l'intérieur s'impose :

la tour maîtresse, la plus haute du bâtiment,

celle de la chapelle,

le logis seigneurial avec la cuisine, le cellier, la salle de reception, la chambre des hôtes,

les escarpes, ...

Une pause pique-nique,

un peu de repos en visionnant le film d'animation proposé aux visiteurs,

"Pour un futur voyage vers le retour",

et nous voilà au top pour rencontrer tous les oeuvriers du chantier :

les carriers qui attirent particulièrement notre vacancier,

les tailleurs de pierre,

les maçons,

les charpentiers,

les forgerons,

les tuiliers,

les "cordières" qui subjuguent Mael,

les charretières et leurs chevaux, ...

sans oublier le meunier et son moulin hydraulique,

bien endommagé au moment des crues,

 que les maçons ont à coeur de remettre en état le plus rapidement possible.

Une marche dans la forêt, vers la ferme et la maison des couleurs,

un dernier regard sur les cages à écureuils (les grues du Moyen Age),

un peu de fatigue dans les jambes de notre vacancier,

(et pour ses accompagnateurs aussi !),

il est temps de penser au retour,

la tête pleine de souvenirs et l'air réjoui !

Autre château, autre région, autre époque :

le château de Chenonceau, château des Dames,

(Diane de Poitiers, Catherine de Médicis, Louise de Lorraine,

Louise Dupin, Marguerite Pelouze, Simone Menier),

construit au XVI^ème  à l'emplacement d'un ancien château fort.

Un bon repas au restaurant et nous voilà prêts pour une visite des lieux,

en commençant par le château, tout là-bas au bout de l'allée ombragée..

Et si nous commencions par l'office,

(cuisine, boucherie, garde-manger, ..),

installé dans les soubassements et transformé lors de la première guerre mondiale

lorsque le château devint hôpital),

pour revenir au rez de chaussée,

avec la salle des Gardes,

la chapelle, sauvegardée durant la Révolution par Madame Dupin

qui l'avait transformée en réserve à bois,

la chambre de Diane de Poitiers,

et la galerie enjambant le Cher, longue de 60 mètres.

Poursuivons vers les étages avec les diverses chambres,

la galerie Médicis,

les vestibules, ...

avec partout de magnifiques compositions florales ...

Un grand bravo aux fleuristes, voire aux artistes !

Un petit moment de repos et de réflexion pour notre jeune homme ...

qui aimerait bien habiter là !!!

Comment ne pas aimer aussi déambuler dans les jardins d'agrément et potager ...

Rêvons un peu ...

une balade en gabarre sur le Cher serait un vrai bonheur !

Mais le temps nous manque ... il nous fait penser à rentrer ...

Un petit arrêt dans la galerie des attelages,

dans le petit hôpital de guerre restitué,

dans la ferme du XVI^ème

et dans labyrinthe ...

Même pas perdu, notre vacancier !

Deux belles journées ... en attendant d'autres aventures,

cette fois-ci purement berrichonnes !

Soirée étape à Saint-Calais, en pays sarthois,

ville assez particulière avec deux parties distinctes :

une, agréable et bien restaurée, l'autre plutôt abandonnée et "grise"...

Une restauration par tranche peut-être ?

Installés sur un parking tout proche de la piscine,

une balade vers le centre ville s'impose :

 l'église Notre-Dame (XV^ème),

la halle aux grains (XIX^ème),

les bords de l'Anille, ...

Réveil ensoleillé ... profitons-en !

Cela ne durera pas, hélas !

notre route de retour étant une succession d'averses et éclaircies.

Un dernier arrêt au château de Beauregard, à quelques kilomètres de Blois.

Ancien rendez-vous de chasse de François I^er,

puis demeures de ministres aux XVI^ème et XVII^ème,

Beauregard ne cesse de s'embellir

avec son impressionnante galerie des Illustres dallée de carreaux de Delf,

sa collection de meubles Renaissance,

sa cuisine du XVI^ème, ...

le photographe Antoine Schneck y a même créé sa propre galerie ...

de "peoples à quatres pattes".

Promenade jusqu'à la chapelle et dans l'immense parc paysager,

balade écourtée par le retour de la pluie ...

la fin des congés estivaux de notre vacancière arrive ...

en attendant de prochains épisodes en d'autres lieux,

bientôt Vierzon, bientôt Lignières.

Carantan,

où nous avions séjourné il y a quelques années,

et ses ... caramels Dupont d 'Isigny ... rappelant quelques souvenirs d'enfance ...

fabrication industrielle et vente à la boutique,

Isigny sur mer

et son entreprise qui a su préserver le savoir-faire artisanal de la fabrication du caramel

où l'on peut découvrir les différentes étapes de sa réalisation

sans oublier de... goûter toutes ses friandises !

Vire

et ... son andouille, différente de celle de Guémené,

mais fort bonne également,

Vire, c'est aussi une ancienne ville fortifiée :

au début du XII^ème siècle,

le fils de Guillaume le Conquérant fit édifier un important donjon

protégé d'une double enceinte

qui plaça ainsi la ville parmi les plus grandes places fortes de la Normandie.

Balade "découverte" entre deux averses,

porte de l'horloge, principale porte d'entrée de la ville,

église Notre-Dame (XIII^ème),

donjon, bâti à l'extrémité du promontoire dominant la Vire,

écluse, dite des "moulins du roi",

porte vieille,

musée dans l'ancien hôtel-Dieu, musée d'art et d'histoire de la ville,

église Sainte-Anne, ...

Avant de quitter la Normandie,

un dernier arrêt à Barenton, au musée du Poiré,

ancien musée de la pomme et de la poire,

entièrement rénové et dédié au poiré,

délicieuse boisson emblématique du Mortainais et du Domfrontais.

Installé dans une ancienne ferme du bocage normand,

ce musée montre, grâce à ses collections, les techniques cidricoles

et propose, dans un cadre verdoyant, de découvrir dans son verger conservatoire,

une centaines de pommiers et poiriers.

Une petite dégustation en fin de parcours ... quelques achats,

un moment tranquille dans ce musée géré par le parc Normandie-Maine

avec, en plus, un accueil particulièrement sympatique.

Les jours défilent ... la date du retour se précise ...

il nous faut penser à quitter la Normandie et tous ses attraits !

avec Daniel Bernard,

docteur en anthropologie sociale et historique.

Les Thiaulins vous attendent nombreux au château du Plaix

pour ce 2^ème rendez-vous de la saison d'été

le vendredi 22 juillet à 21 heures.

Etre dans le Cotentin,

c'est aussi se remémorer l'histoire du Jour J

et rendre hommage à nos libérateurs.

Rien de mieux pour notre collégienne

que de visiter le Musée du Débarquement d'Utah Beach

en commençant, d'ailleurs, par la projection de "La plage de la Victoire"

qui nous raconte la préparation minutieuse de l'opération

et le déroulement de cette journée du D-Day.

Utah Beach, nom de code donné par les Alliés à cette plage de Sainte-Marie-du-Mont,

fut la  première zone du débarquement du 6 juin 1944.

La bataille, qui durera des mois, ne faisait que commencer ...

Le Musée du Débarquement, construit sur les vestiges des bunkers allemands,

qui s'ouvre sur la plage,

explique le quotidien des soldats,

expose et met en valeur objets, matériel et véhicules

tel un des derniers bombardier B26, clé de la victoire du Jour J,

et surtout rend hommage aux hommes qui se sont battus pour libérer l'Europe.

Une longue leçon d'histoire et une pensée reconnaissante à tous ces hommes

à la gloire desquels ont été édifié divers monuments dédiés à leurs unités. :

US Navy,

4^ème et 90^ème divisions d'infanterie américaine,

1^ère brigade spéciale du Génie, ...

Débarquement mais aussi parachutages à Sainte-Mère-Eglise toute proche,

première commune du Cotentin à être libérée par les parachutistes américains

dont John Steele resté accroché au clocher de l'église.

Difficile de visiter la ville en toute quiétude le jour de notre arrivée ...

les préparatifs pour la cérémonie de présentation des équipes du Tour de France

accaparant les lieux !

Nous devons même quitter l'aire prévue pour les camping-caristes ...

sinon nous étions contraints d'y rester deux jours de plus !!!

Une fin de journée dans la grisaille

et même avec la pluie en soirée,

mais où est donc notre beau soleil du début de séjour ...

Soirée étape sur l'aire bien tranquille de Pirou-Plage,

petite balade apéritive en bord de plage

avec, pourquoi pas, une petite crêpe pour se réchauffer ...

Quelques averses durant la nuit,

un ciel chargé de nuages au réveil, se dégageant petit à petit,

une petite fraîcheur en arrivant au cap de Carteret,

promontoire rocheux face aux îles anglo-normandes,

classé espace naturel.

Laissant de côté Flamanville et sa centrale nucléaire,

nous déjeunons sur l'aire privée de Dielette

que son propriétaire met gracieusement à notre disposition,

avant de rejoindre le Nez de Jobourg.

(On se croirait presqu'en Ecosse !)

Un roc, un pic, que dis-je, un cap ... à plus de 120 mètres au-dessus de la mer,

voisin du Nez de Voidries, presqu'aussi impressionnant.

Quel paysage magnifique à découvrir tout en parcourant le chemin des douaniers !

Fin de journée à Gréville-Hague,

village natal de Jean-François Millet,

avec sa jolie petite église maintes fois remaniée

près de laquelle nous étions stationnés

et qui n'a pas manqué de nous réveiller avec un angélus particulièrement sonore!

Matinée ensoleillée pour la suite de notre circuit en Cotentin

vers la pointe de Barfleur et le phare de Gatteville,

avant l'arrêt repas à Barfleur,

 joli petit port sur la Manche qui fut, au Moyen-Age, très important,

 les chevaliers normands y embarquant pour aller administrer leurs fiefs anglais,

après qu'en 1066 le duc Guillaume partit à la conquête de l'Angleterre.

Encore port de pêche actif pour les coquilles saint-Jacques, crustacés, poissons,

il est surtout réputé pour les "blondes de Barfleur",

délicieuses moules pêchées en pleine mer.

Alors que choisir au menu ???

Des moules, bien entendu !

Petite balade digestive sur le quai

et visite de l'église Saint-Nicolas;

construite sur un éperon rocheux entre les XVII^ème et XIX^ème siècles,

elle domine la mer.

Mais il est temps de quitter ce village classé parmi les plus beaux de France,

une page d'histoire nous attend non loin de là ...

Près de 65 ans entre ces deux photos

et toujours autant de plaisir à retrouver la "Merveille de l'Occident",

surprenante, fascinante, prestigieuse, ...

Il était bien temps de faire découvrir ce lieu à notre vacancière!

Route tranquille émaillée, certes, de problèmes techniques sans gravité,

mais aussi d'étapes plaisantes :

le tour du lac de la Monnerie à La Flèche avec installation sur l'aire toute proche,

arrêt repas à La Baconnière, village agréable,

(qui devrait penser à une rapide restauration extérieure de son église),

et enfin Beauvoir et sa grande aire d'accueil pour camping-cars.

Assez vite installés, une promenade vers le Mont s'impose,

dans la douceur de la fin d'après-midi,

le long du Couesnon " qui dans sa folie a mis le Mont en Normandie".

Soleil au rendez-vous,

journée prometteuse quant à la météo,

mêlant vent et fraîcheur.

Nous découvrons les nouvelles installations permettant l'accès au Mont :

parkings (un peu élevé le prix des stationnements ...),

mais navette gratuite !

En 708, sur ce rocher granitique, l'évêque d'Avranches, Aubert, fait élever un sanctuaire,

en l'honneur de l'Archange qui lui était apparu à plusieurs reprises.

Les pélerinages se multiplient et, au X^ème siècle,

des Bénédictins s'installent à l'abbaye

tandis que le village se développe en contre-bas.

Exemple aussi d'architecture militaire, remparts et  fortifications

 permirent au Mont de résister aux assauts des Anglais.

La porte franchie,

nous suivons, dans la grand-rue, le chemin parcouru par les pèlerins,

et ce, jusqu'aux marches (un peu nombreuses!) de la Merveille.

L'abbaye,

monument unique quant à son plan,

tient compte de la forme pyramidale du rocher :

les maîtres d'oeuvre du Moyen-Age ont enroulé les bâtiments autour de celui-ci

avec, au sommet (80 mètres au-dessus de la mer), l'abbatiale reposant sur des cryptes.

La salle des Gardes,

le grand escalier,

la terrasse avec une superbe vue sur la baie,

l'église,

le cloître,

le réfectoire,

la salle des Hôtes,

les cryptes des gros piliers et Saint-Martin,

le promenoir,

la salle des chevaliers,

l'aumônerie, ...

un tel ensemble se devait bien d'être inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Retour par le chemin des remparts avec arrêt crêperie,

visite de l'église paroissiale Saint-Pierre (XV^ème et XVI^ème), (patron des pêcheurs),

et son cimetière,

et un retour vers le Delfin,

la tête chargée d'images toutes aussi belles les unes que les autres,

sans oublier quelques achats de galettes et palets à la biscuiterie!

Quelques gouttes de pluie durant la nuit,

un ciel chargé au réveil

avec un vent d'automne au matin

qui devient grand vent frisquet à notre arrivée à la pointe du Groin du sud,

superbe belvédère sur la baie du Mont-Saint-Michel.

Arrêt repas aux Falaises de Champeaux

avant de rejoindre Granville,

"cité corsaire" ou "Monaco du Nord" fermant la baie.

Un vrai moment de bonheur dans ce coin de Normandie,

tout proche de la Bretagne,

(on s'y croirait même parfois !!!),

lieu où, durant mon enfance, nous y venions assez régulièrement ...

Souvenirs, souvenirs ...

reviennent au château du Plaix,

avec, le vendredi 8 juillet à 21heures,

une conférence animée par Françoise Bezet sur le Docteur Macario.

Alors, si vous êtes intéressé(e),

ne manquez pas ce rendez-vous thiaulin.