Un petit tour en taxi bangladais si superbement décoré ...

Le marquis des Ligneris,

comte de Courville,

grand d’Espagne de première classe,

chef d’escadrons de cavalerie, chevalier de la légion d’honneur,

ancien président des courses de Lignières,

membre de la Société de chimie et de géographie,

il a pris part, en tant que commandant des Cuirassiers,

à la charge de Reischoffen le 6 août 1870.

Venu habiter au château du Plaix après son mariage,

en 1877, avec mademoiselle Tailhandier du Plaix,

il y a réalisé de nombreux travaux,

le faisant entrer dans la modernité. 

Décédé le 4 juillet 1904 à Paris, rue de Rivoli,

enterré dans un premier temps au cimetière de St Hilaire en Lignières,

il a retrouvé sa terre du Plaix le 29 septembre 1908.

La Brenne,

"Pays des 1000 étangs",

mais aussi pays de bois, de prairies, de brandes, ...

Cheminer le long des étangs,

prendre le temps d'observer la flore et la faune (les oiseaux, les cistudes, ...),

flâner dans le hameau du Bouchet,

(maison du parc, château, ...),

sans oublier d'aller déguster les frites de carpes !

découvrir le patrimoine, 

l'architecture brennouse,

parcourir la réserve de la Haute Touche,

réserve travaillant à la sauvegarde d'espèces en voie de disparition, ...

Un beau programme pour un séjour en pleine nature !

Félix Leclerc,

un pionnier de la chanson québécoise ...

ses chansons résonnent encore en nous

tout comme "Le  P'tit Bonheur"...

Quelle émotion !

Sa voix, ses mots, son accent

nous transportent et nous bouleversent ...

C’était un petit bonheur
Que j’avais ramassé
Il était tout en pleurs
Sur le bord d’un fossé
Quand il m’a vu passer
Il s’est mis à crier :
"Monsieur, ramassez-moi
Chez vous amenez-moi"
Mes frères m’ont oublié, je suis tombé, je suis malade
Si vous n’me cueillez point, je vais mourir, quelle ballade !
Je me ferai petit, tendre et soumis, je vous le jure
Monsieur, je vous en prie, délivrez-moi de ma torture"

J’ai pris le p’tit bonheur
L’ai mis sous mes haillons
J’ai dit : "Faut pas qu’il meure
Viens-t’en dans ma maison"
Alors le p’tit bonheur
A fait sa guérison
Sur le bord de mon coeur
Y avait une chanson
Mes jours, mes nuits, mes peines, mes deuils, mon mal, tout fut oublié
Ma vie de désoeuvré, j’avais dégoût d’la r’commencer
Quand il pleuvait dehors ou qu’mes amis m’faisaient des peines
J’prenais mon p’tit bonheur et j’lui disais: "C’est toi ma reine"

Mon bonheur a fleuri
Il a fait des bourgeons
C’était le paradis
Ça s’voyait sur mon front
Or un matin joli
Que j’sifflais ce refrain
Mon bonheur est parti
Sans me donner la main
J’eus beau le supplier, le cajoler, lui faire des scènes
Lui montrer le grand trou qu’il me faisait au fond du coeur
Il s’en allait toujours, la tête haute, sans joie, sans haine
Comme s’il ne pouvait plus voir le soleil dans ma demeure

J’ai bien pensé mourir
De chagrin et d’ennui
J’avais cessé de rire
C’était toujours la nuit
Il me restait l’oubli
Il me restait l’mépris
Enfin que j’me suis dit :
"Il me reste la vie"
J’ai repris mon bâton, mes deuils, mes peines et mes guenilles
Et je bats la semelle dans des pays de malheureux
Aujourd’hui quand je vois une fontaine ou une fille
Je fais un grand détour ou bien je me ferme les yeux
Je fais un grand détour ou bien je me ferme les yeux...

qui risquent de ne plus vivre bien longtemps ...

Vignes abandonnées,

indifférence, négligence, ...???

Quelques unes ont été préservées ...

d'autres disparaissent dans la végétation

ou s'écroulent ...

Cet habitat rural témoigne d'un pan de la vie paysanne ...

une vigne près d'une locature 

et sa petite cabane pour s'abriter, se reposer, se regrouper, ...

Un patrimoine à préserver ...

 certaines associations, comme les "Culs d'Ours", l'ont bien compris.

Lanester,

août 1935,

Léon, Lucie, Marie et Jeanne (ma grand-mère paternelle),

Anna l'aînée de la fratrie, absente de la photo,

avait déjà, à cette époque, quitté sa région d'origine.

Fils et filles

d'Antoine Guéganno (1866-1940)

et 

de Marie-Françoise Le Sauze (1870-1940),

certains restèrent dans leur région de naissance (Léon et Marie),

 d'autres "s'expatrièrent" vers une autre région,

Rouen et Rennes pour ma grand-mère,

Paris pour Lucie,

... sans oublier de venir finir leurs jours dans la ville de leur jeunesse.

Au coeur des marais de la Brière,

un livre ouvert ...

une allée des poèmes,

 Sainte-Reine de Bretagne,

village natal de René-Guy Cadou ...

ses souvenirs d'enfants,

sa vie d'instituteur,

ses engagements, ...

un grand poète parti bien trop tôt. 

à la gare de Gouda aux Pays-Bas,

impressionnant certes, 

mais encore moins que celui de la gare d' Amsterdam

qui comporte plusieurs étages !

Ce petit chef-d'oeuvre,

Marie-Claire,

autobiographie romancée de Marguerite Audoux,

mériterait de sortir du fond de nos bibliothèques

tant il est un  témoignage remarquable

des années précédant la première guerre mondiale ...

La vie à l'orphelinat,

la vie de bergère en Sologne,

la vie de couturière à Paris ...

des années difficiles qui conduisent Marguerite à l'écriture,

une écriture simple et émouvante 

qui lui vaudra le Prix Fémina en 1910.

Alors bonne lecture à tous !

une région agricole, surtout en Boischaut sud,

où se côtoient haies et grands arbres,

une région où il fait bon vivre,

un vrai havre de paix ...