Gordes et le village des bories,

dernier arrêt sur le chemin du retour , 

retour un peu plus rapide que prévu ;

(un chauffage défaillant ... dans la neige, c'est vraiment pas le top !).

Ce village perché sur un piton rocheux et classé parmi les plus beaux villages de France,

est un des villages les plus visités du parc naturel régional du Lubéron.

  Oppidum durant l'Antiquité,

abbaye bénédictine et château au Moyen-Age,

forte activité économique au XIX^ème

autant agricole (olives, garance, ...),

qu' artisanale (cuir, soie, laine, pierre, ...),

haut lieu de la résistance durant la seconde guerre mondiale,

Gordes, après une importante et longue restauration,

 sut attirer, du fait de sa situation géographique, 

 de nombreux artistes tels que Chagall, Vasarely, ...

Ses monuments,

ses ruelles caladées s'insinuant entre de hautes bâtisses,

son marché provençal du mardi matin

en font un lieu touristique très prisé.

A quelques kilomètres de là,

au creux des monts du Vaucluse,

au milieu de la garrigue,

le village des bories, classé monument historique,

témoigne de la vie provençale rurale au cours des siècles. 

Ces "cabanes gauloises", bâties en pierre sèche, 

abandonnées au début du XIX^ème siècle,  

chef d'œuvre d'architecture,

faites d'un empilage de pierres non jointées avec une voûte en encorbellement

composaient un véritable village :

habitations, étables, bergeries, fours,cuves à vin, fouloirs,magnaneries, ...

restauré dans les années 70, ce village nous apparaît tel qu'il était au XIX^ème.

  Le Lubéron,

une bien belle région à découvrir ...

Mandelieu, Nice, Menton

mais aussi Vintimille et son marché du vendredi,

 dont on parle tant mais qui n'a rien d'exceptionnel ;

beaucoup de contrefaçons et des prix pas plus intéressants

que certains marchés de chez nous ou du Portugal comme par exemple celui de Barcelos ...

Une ambiance de marché, certes, agréable

avec aussi de beaux étals de fruits, de légumes, de poissons ...

Un bon sandwich italien à la saucisse fumée

et nous voilà en route pour le petit village perché d'Eze,

et sa parfumerie-musée Galimard.

Créée depuis 1747, cette parfumerie poursuit la tradition de son fondateur

et perpétue les procédés qui ont fait le renom de ses produits.

Visite :

découverte des processus de fabrication,

laboratoire,

travail des "nez"

et bien sûr un petit arrêt à la boutique.

Retour au camping pour affiner la journée détente du lendemain,

journée fort appréciée pour sa convivialité,

son ambiance bon enfant,

autour d'un barbecue,

permettant à Marie-Paule et Jean, nos organisateurs,

de se reposer un peu ...

Un grand merci à eux deux pour ce séjour aussi bien réussi

dans un climat super autant au sens propre qu'au sens figuré !!!

A une autre fois peut-être, sur d'autres routes, en d'autres lieux

avec la même simplicité, et la même bonne humeur !!!

Avant les manifestations festives,

Stéphanie, notre guide du jour, nous entraîne dans le vieux Menton

mêlant histoire et anecdotes tout au long de la visite.

Apparue au XIII^ème siècle et construite sur un promontoire,

cette jolie petite cité possède un riche cœur historique :

la chapelle des pénitents blancs, édifiée

hors les murs de la cité médiévale durant la seconde partie du XVII^ème  ,

 la basilique Saint-Michel, joyau de l'art baroque,

les ruelles étroites descendant vers la mer,

le vieux cimetière au sommet de la colline sur l'emplacement du château féodal

accueillant les tombes de nombreux aristocrates britanniques et russes

avec une vue inégalable sur la ville, la mer et les montagnes

ainsi que sur l'Italie.

Grâce à son microclimat exceptionnel,

le pays mentonnais est particulièrement favorable à la culture des agrumes

et plus spécialement des citronniers.

C'est ainsi qu'à la maison du citron,

nous avons, avec grand plaisir, dégusté toute une gamme de produits élaborés

avec et autour du citron : limoncello, liqueurs, confitures, babas, ...

une récréation apéritive tombant à point avant le pique-nique face à la mer !

Encore une petite marche et nous voilà rendus aux jardins Bioves,

à voir inévitablement au moment de la fête des citrons.

Les jardiniers avaient composé, cette année, sur le thème de "20 000 lieues sous les mers"

de spectaculaires et étonnantes sculptures toutes plus belles les unes que les autres.

Un petit détour par le palais de l'Europe et ses expositions d'artisans et d'orchidées

avant un retour sur Villeneuve-Loubet et un dîner commun au restaurant "Santa Lucia" de la marina.

Il y avait foule sur la promenade du soleil le dimanche suivant

pour le corso des fruits d'or

d'autant plus que la météo était au top.

Pas moins de 115 tonnes d'agrumes et 500 000 élastiques

 ont été nécessaires à l'élaboration des chars du défilé de cette 81^ème fête des citrons;  

chars où se faufilaient parmi eux fanfares et groupes divers.

Un retour vers la ville, (balade et brasserie),

 en attendant le jardin des lumières à la tombée de la nuit,

où les sculptures prennent vie et s'illuminent

au milieu de la foule et des animations.

Un lieu magique le temps d'une soirée qu'on aurait aimée un tantinet plus chaude !!!

  Un dernier jour festif, coloré, musical et carnavalesque

avec un grand bravo à cette fanfare polonaise particulièrement talentueuse.

"Carnaval est revenu, l'avez-vous vu ?

Il est passé" ... à Nice pour sa 130^ème année.

 3ème carnaval au monde,

c'est incontestablement l'évènement phare de la Côte d'Azur

à voir au moins une fois dans sa vie.

  Placé cette année sous le thème de la gastronomie,

son défilé nocturne, place Masséna,

composé de 18 chars et de nombreux musiciens et danseurs venus des 4 coins du monde,

était vraiment grandiose, magnifique voire féérique...

Une chaude ambiance festive nous permettant d'oublier la fraîcheur de la nuit !

Un retour tard en soirée au parc des Maurettes,

avec un nouveau départ sur Nice le lendemain matin

pour une visite de la vieille ville.

Le marché,

une promenade dans les rues,

la basilique-cathédrale Sainte Réparate (patronne de Florence et de Nice), 

construite de 1650 à 1699 et de style baroque,

 le palais Lascaris, édifié au milieu du XVII^ème (propriété de la ville)

et fortement influencé par le style baroque gênois,

présente une belle collection d'instruments de musique anciens, ...

Afin de ménager jambes et genoux,

Jean nous avait également prévu une visite en petit train touristique

pour, notamment, découvrir la ville de la colline ...

Encore un petit bout de chemin ...  jusqu'à la cathédrale russe Saint-Nicolas,

construite dans la 2^ème partie du XIX^ème siècle,

étant donné l'importante communauté russe instalée dans la ville.

 Un pique-nique dans le parc

puis direction la promenade des anglais

pour le défilé fleuri et sa bataille de fleurs.

Organisées initialement pour divertir les premiers touristes ("le gotha européen"),

les batailles ont été maintenues pour honorer les producteurs locaux...

Une manifestation unique au monde

où l'on ne peut être qu'admiratif devant ces superbes compositions florales.

Un grand bravo aux réalisateurs qui reprennent leur ouvrage plusieurs fois

durant la période carnavalesque.

C'était vraiment superbe !

Pour ce séjour sur la Riviera,

Jean, notre guide-organisateur,

 n'avait pas seulement organisé nos journées suivant les manifestations festives et carnavalesques,

il avait également concocté un programme découverte de la région fort intéressant.

C'est ainsi que ce mardi matin, avant la nocturne du carnaval de Nice,

nous débarquions en gare de Monaco pour une visite de la cité monégasque,

en nous dirigeant vers le palais princier et le musée océanographique

 où nous attendait le petit train touristique pour une découverte de la ville

et de ses différents quartiers:

Monaco-ville, cœur historique,

Fontvielle, quartier gagné sur la mer,

Monte-Carlo et son majestueux casino,

Jardin exotique-Monghetti, quartier résidentiel, ... 

Belle balade apéritive avant de rejoindre le Palais et la relève de la garde,

(compagnie des carabiniers du Prince), 

puis le musée océanographique

et son restaurant dominant les lieux.

  Ce musée,

fondé en 1889 par le prince Albert 1er de Monaco,

 rassemble plus de 6000 spécimens de poissons

et présente également une collection d'objets liés à la mer.

 Il participe activement au rayonnement de la Principauté

tant sur le plan scientifique qu'économique et touristique.

Avant de rejoindre le port,

un arrêt à la cathédrale s'impose.

Construite sur l'emplacement de l'ancienne église Saint-Nicolas du XIII^ème siècle, détruite en 1874,

elle est de style roman-byzantin et abrite les sépultures des princes et princesses défunts.

Puis direction la marina

et ses spendides yachts comme on en voit peu souvent ...

on rêverait presque d'embarquer pour de longues croisières ensoleillées et calmes !!!

Mais pas de bateaux pour ce soir (ni même d'hélicoptère!)

seulement  le train pour Nice et son corso nocturne ...