De bon matin et de bonne humeur,
les dames du jeudi ont abandonné coiffes et fiches
pour un peu de tourisme en Val d' Aubois...
Premier point de chute, la halle à charbon de Grossouvre.
(Musée sur les forges et l' industrie de la région)
Jamy Gourmaud, animateur de "C'est pas sorcier",
nous emmène à la découverte de l'histoire du fer,
dans cette halle à charbon construite en 1844, classée monument historique depuis 1999.
Georges Dufaud, ingénieur polytechnicien, propulsa au XIXème siècle,
le Cher dans l'aventure industrielle
que nous découvrons après une remontée dans le temps.
Comment rendre le fer plus résistant, comment en produire davantage,...
Ingéniosité, persévérence, voir espionnage en Angleterre
permettent à G. Dufaud d'avancer considérablement dans l'industrie du métal en France et notamment dans le Cher.
De la salle de projection qui propose un film sur la création et le recyclage du métal à travers une œuvre d' art nous pouvons nettement mieux admirer la superbe charpente de cet édifice.
Un dernier coup d' œil sur les anciennes forges devenues tuilerie-briqueterie
et sur les anciens logements ouvriers (immeuble des Galeries)
avant de quitter ce site et de se diriger vers le restaurant du Rond-Point.
L' après-midi, tout en suivant l' Aubois, notre chemin nous mène
jusqu'à l' abbaye cistercienne de Fontmorigny
où la propriétaire des lieux nous accueille pour une visite détaillée des lieux.
Bâtie selon le même plan que l' abbaye de Noirlac, celle-ci n'a malheureusement pas aussi bien résisté aux différentes épreuves des siècles.
Son église du XIIème avec son chevet caractéristique de l' architecture cistercienne médiévale,
en restauration, a été remaniée à diverses époques.
Au cours des fouilles de superbes carrelages ont été mis à jour
et les différentes salles ont pu être situées.
Le jardin de l' Abbé, situé en terrasse, avait les différentes fonctions d' un jardin monastique :
cimetière (sous les fruitiers),
méditation,
productions fruitières et potagères,
plantes médicinales,...
Le vivier est la preuve d' une pisciculture importante au niveau de l' économie de l' abbaye.
Les dortoirs, les bâtiments des convers (avec son immense réfectoire)
sont le reflet de ce que devait être cette abbaye.
Visite vraiment très intéressante des lieux,
nous ne pouvons que souhaiter beaucoup de courage aux propriétaires
qui pour trouver les fonds nécessaires à la restauration
organisent des concerts et louent les bâtiments pour mariages et séminaires.
Une bonne journée en somme ... A renouveler bien entendu !