A l'occasion de l' Assemblée Générale de l' URGB,

Union pour la préservation et la valorisation des Ressources Génétiques en Berry,

 les Thiaulins n'avaient pas hésité à mettre les petits plats dans les grands

pour proposer aux adhérents un repas de qualité sur le thème du mouton.

Rien de plus facile :

il suffisait de réinvestir les recettes découvertes durant le stage cuisine.

Les deux chefs du jour ,  

Hervé et Michou 

aidés des petites mains,

avaient concocté un menu de choix.

Vins et jus de fruits du Berry étaient offerts à l'apéro,

le temps de souffler les bougies des10 ans de l'association,

puis de s' intéresser au contenu des assiettes : 

lit de salade et son jambon fumé de mouton sur tranche de flayou grillé et aillé,

brochettes de gigot et blanquette d'agneau aux petits légumes,

fromage de brebis,

poires au vin et mouton sablé,

 servi au son de la cornemuse. 

 Les estomacs étaient peut-être un peu chargés au moment du colloque !... 

mais les têtes étaient à l'écoute des différents intervenants

 tous aussi intéressants les uns que les autres.

que celui donné par l' Ensemble Vocal et Instrumental de Vallon-en-Sully en l' église de Lignières.

(article du Berry républicain). 

Une dernière promenade en bord de mer jusqu'à Riantec,

 avant de quitter l'aire de Port-Louis,  

et de regagner notre Berry, par le chemin des écoliers... 

Redon, Chateaubriant, les bords de Loire avec un arrêt pour la nuit

dans le charmant village de Turquant, à quelques kilomètres de Saumur.

Installés près de l' église  des XII ^ème, XV ^ème et XVI ^ème siècles,

fort bien mise en valeur la nuit,

une visite de ce village ligérien s' imposait :

grande promenade dans les ruelles de pierres blanches,  dans les chemins des vignes,

avec découverte des habitations troglodytiques et d' un moulin cavier.

Mais il est temps de rentrer ... de retrouver habitudes et activités

tout en préparant le prochain départ ! Et là les idées ne manquent pas !...

 Lanester, ville de ma famille paternelle,

où je passais régulièrement mes vacances autant enfant qu'adolescente ,

bien éprouvée durant la seconde guerre mondiale a du se reconstruire après les années 50.

Ces baraquements construits dans l'urgence après guerre pour loger les lanestériens sinistrés

 sont restés longtemps en place :

 je me souviens encore de visites rendues à des amis de mes parents

 logés dans ce type de maisons dans les années 60.

Les rue et  impasse Albert  Thomas quant à elles, dans le quartier Kérhono,

 "berceau" de la famille Guéganno,

 n'ont guère changé.

J'y est retrouvé la maison de ma grand-mère,

le lavoir où je l' accompagnais pour la lessive,

ainsi que la petite maison du vieil oncle Louis,

  et celles

de l'oncle Mathurin et de la tante Marie,

 et de Jeanne et Albert, amis de ma grand-mère.

J' ai revu également le quartier du Plessis où vivaient les grands-parents de mon père...

 un joli parc d' ailleurs.

Et le quartier du Penher ?

avec à deux pas l' Arsenal maritime et l' Ecole des fusillés marins.

Puis le cimetière de Corpont, avec l'espoir de retrouver quelques tombes;

merci  à l' employé des Pompes Funèbres qui grâce aux registres

 m' a permis de situer les concessions les plus récentes dont celle des parents de ma grand-mère,

  mais pas de traces des familles Plunian, Jaffré, Le Sauze,

 peut-être faudrait-il chercher sur Caudan, Languidic, ...

des recherches à prévoir pour un autre voyage en Bretagne. 

Quelques stations de bus, une "croisière" de 10 mn

 et nous voilà face à Lorient avec devant nous la base sous-marine,

 immense complexe de bunkers de la Seconde Guerre Mondiale (la plus importante base allemande)

 inscrit dans le contexte du Mur de l' Atlantique.

Lorient, cette ville sinistrée par les bombardements que j' ai vu petit à petit se reconstruire.

  Batobus et ligne 20 pour un arrêt quai des Indes.

Promenade le long des quais avec

la Thalassa, chalutier construit pour la recherche scientifique,

le port de plaisance,

(Je me souviens, étant gamine, du Pen Duick II trônant en pleine ville au milieu du bassin à flot),

le port militaire,

puis balade dans la ville,

le temps d'une pause avec Polig Monjarret,

collecteur de musiques et chants traditionnels bretons,

avec promenade sur le Cours de Chazelles jusqu' à la gare,

 lieu d' arrivée chaque été de mes vacances bretonnes, 

(déception de Michou : le foyer du Marin a été rasé ...

en 40 ans la ville a bien changé !)

retour vers le centre avec visite de l' église Notre-Dame de la Victoire,

 entièrement reconstruite après guerre,

et fin de journée en bus pour revoir les différents quartiers

qui expriment bien les tendances de l'architecture des années 50.

(se laisser véhiculer repose un peu nos jambes de papy - mamie ...)

Lorient, qui continue d'évoluer, est vraiment le type même des villes reconstruites modernes . 

C'est en 1664 que Louis XIV en fit le siège de cette compagnie avant qu'elle ne s'installe à Lorient.

Installés sur l' aire de stationnement, face à la mer, avec bus et vedette à proximité,

 impossible de rêver mieux !

Un petit tour sur le port,

le long des remparts, sur le petit chemin côtier,

vers le lavoir et la fontaine des Recollets, 

Port-Louis mériterait de s'y attarder.

"Nous avons fait, depuis trois jours, le plus joli voyage du monde au Port-Louis,

qui est une très belle place située comme vous le savez, ...

 toujours cette belle pleine mer devant les yeux."

Nous ne saurions, trois siècles plus tard, dire mieux que Mme de Sévigné. 

Cette ville close, fortifiée au XIV ^ème,

 incite à la flânerie dans ses ruelles toujours animées.

De son histoire, Concarneau a su conserver un riche patrimoine architectural,

maisons à pans de bois, fortifications, ...

 Entre le quartier du passage et la ville close

le bac est fort apprécié par les concarnois et les touristes.

 Mais la balade sur les remparts reste la promenade privilégiée,

tout comme celle le long des quais.

Port de pêche et port de plaisance,

cité balnéaire,

font de Concarneau un agréable lieu de vacances,

... sans oublier le kouign amann et le far que nous avons pris plaisir à déguster !

Un plus aussi pour cette commune :

 une aire, gratuite, pour les campings-caristes, près de la gare,

à 800 m au plus du centre de la ville.

Poursuite de notre périple breton,

 et plus particulièrement en Cornouaille,

 par le Cap Sizun et sa réserve.

Paysages sauvages et majestueux,

 landes,

falaises herbues,

accueillent et protègent les oiseaux de mer

 mais aussi des moutons.

Soirée et nuit chez Jeannick et Didier Bonis à Goulien

et leur élevage de"petits gris" bio ;

balade autour de leur propriété " Cap' Hélix Escargots"

où le printemps est déjà bien installé ...

primevères sur les accotements,

haies de camélias en fleurs,

mimosas, ...

puis emplettes bien entendu.

Les étapes France Passion sont des mines de produits locaux

et il est fort agréable de pouvoir discuter

avec ces agriculteurs, viticulteurs ou artisans

qui savent donner de leur temps à  l'accueil des camping-caristes.

Nous ne pouvons que les en remercier.

En quelques kilomètres nous sommes à la Baie des Trépassés,

longue plage reliant 

 la Pointe du Van à la Pointe du Raz.  

Selon une croyance bretonne,

durant la nuit de Noël,

la Baie des Trépassés

résonnerait des chants des âmes en peine qui sont ballotées sur le bateau des morts.

En mars pas de chants, seulement le silence et quel bonheur !...

 L' aire pour camping-cars d'Arradon Kerran,

    au bord du Golfe du Morbihan,  

  ne peut être que recommandée :

  environnement magnifique, petit port à 100m, 

 chemin côtier, (avec notes explicatives sur les lieux), ...   

Un arrêt le lendemain midi à Pouldreuzic, village natal de Pierre Jakez Hélias,

le temps de déjeuner mais aussi de me donner l'envie de relire son livre,

"Le cheval d'orgueil,

Mémoires d'un breton du pays bigouden",

et arrivée, dans l' après-midi, sur le Port-Rhu à Douarnenez.

Stationnement pas très aisé,

mais un agent de police nous conseille de rester sur le port,

nous y resterons d'ailleurs pour la nuit.

Balade dans la ville,

le long du port de plaisance,

  et dans les vieux quartiers :

   chapelle Saint-Michel,

 église du Sacré Cœur.

Mais le but de notre venue était sans conteste la visite du Port-musée. 

"Un musée pas comme les autres, consacré aux bateaux et aux hommes, de Bretagne et d'ailleurs...

Une collection aux visages multiples ; une invitation au voyage à travers les cultures d'Europe, d'Asie, d'Afrique ou d'Océanie."

Cette exposition permanente se double jusqu' à début novembre

d'une expo temporaire sur

Les voiles anciennes au Bangladesh

pour laquelle l'OCCE avait été sollicitée en ce qui concerne ses valises pédagogiques.

"Fruit du travail de l'ONG Friendship qui œuvre dans ce pays au patrimoine naval exceptionnel,

cette exposition s'appuie sur les collections du musée vivant du bateau traditionnel de Dhaka."

"Les enjeux climatiques et humains de ce pays fragile et attachant" sont aussi évoqués tout au long du parcours.

Mention très bien pour le travail réalisé.

Troisième volet de ce musée,

l'histoire de Douarnenez :

   une ville marquée par la pêche à la sardine,

  ses conserveries,

 la vie des "Penn Sardin" (les ouvrières des sardineries), ...

Le temps, aussi, pour le marin, de se replonger dans les souvenirs ... 

   pas de marin pêcheur certes, mais de marin quand même !

Un petit passage dans la crêperie "Au goûter breton"

(crêperie à recommander)

 le temps de déguster une crêpe à l'andouille de Guémené

et une grinoline ... ,

    avant de poursuivre notre route en pays de Douarnenez

 avec un arrêt à Poullan-sur-mer

le temps de visiter sa très belle église Saint Cardoan

du XVII ^ème.

Une bien belle région ... un vrai petit paradis.

   Rien de plus agréable qu'un petit pélerinage en Bretagne pour redonner du baume au cœur,

 surtout lorsque le soleil décide d'être de la partie.

Un arrêt à Campbon pour notre première nuit à la ferme des Grands Champs, (France Passion),

(le temps de goûter leur délicieux cidre et de découvrir leur élevage  de moutons Shropshire)

avant de faire étape à Vannes.

Visite de la ville certes

 mais aussi arrêt gastronomique le temps de profiter de notre coffret dégustation.

Notre choix s' était porté sur "le Boudoir", restaurant installé dans le quartier Saint Patern ,

et nous n' avons pas été déçus !

Cocktails maison

 accompagnés de fruits de câprier,

puis assiettes de verrines,

(carpaccio de Saint-Jacques, saumon sur lit de champignons,

émulsion de chou-fleur avec œufs de poisson volant parfumée au jasmin, foie gras sur pain d'épice)

suivies d'une sole sur fondant de panais et poivrons rouges pour Michou 

de noix de Saint-Jacques aux agrumes pour moi

avec en dessert

 fondant au chocolat et glace au yaourt bulgare et framboises

ou sabayon aux agrumes et kiwis,

le tout arrosé d'un Blanc de Gascogne.

Un vrai régal que ce repas ... doublé d' un accueil chaleureux.

Un restaurant à recommander.

Après un tel repas une balade s'imposait ...

pour découvrir la ville et son patrimoine.

Patrimoine fortifié,

avec le Château de l'Hermine,

remparts longés de jardins, porte.

Patrimoine religieux,

église Saint-Patern,

 cathédrale Saint-Pierre,

avec ses extincteurs bien cachés mais d'accès facile

(une idée pour ceux du Plaix !)

Patrimoine médiéval,

avec ses maisons à pans de bois.

Et aussi son lavoir qui suit la courbe de la rivière,

et son port de plaisance.

  Une ville où il fait bon flâner ...

et même pas trop de problème pour garer le Delphin ...

(la place de la Libération est impeccable !).

Quelques provisions à La Belle Iloise et à La Trinitaine

avant de s'installer en bordure du golfe du Morbihan pour la nuit

en attendant de poursuivre notre périple.