... pour Elise et Mael durant ces congés de Toussaint.

Se promener, 

 (rien de tel qu'un bon bol d'air ... de la campagne !),

Jouer, (vaste programme ...

... et grand déballage !)

(ça nous ramène quelques années en arrière ...)

retrouver les plaisirs du parc, même quand on est grande ! ...,

faire le clown,

préparer Halloween,

aider mamie (moralement!) à l' épluchage des pommes pour la compote,

ne pas oublier de se restaurer,

faire des câlins,

mais aussi prendre quelques moments de repos ...

Une semaine bien agréable pour tous,

petits-enfants et grands-parents !

Le dimanche 10 octobre, Geneviève nous avait mitonné une journée bien sympa :

La Châtre, le château d' Ars et l' expo Chopin.

Rassemblés devant la mairie,

c' est square George Sand que nous retrouvons notre guide, Vanessa Weinling, pour une visite découverte de la ville.

Aux pieds de la Bonne Dame de Nohant, (statue conçue en marbre de Carrare par Aimé Millet en 1884),

non loin du médaillon de Henri la Latouche, journaliste avec lequel travailla George Sand,

 nous découvrons petit à petit l' histoire de la ville et de ses monuments.

Le couvent des Carmes, (la mairie),

dont subsiste la chapelle Notre-Dame de la Pitié,

(actuel théâtre),

des maisons particulières,

dont "la maison rouge" à pans de bois (XV^ème) ,

l' église Saint-Germain,

et le donjon des Chauvigny

qui domine la vallée

et la commune libre du "P'tit Mur"

Une promenade de 2 heures fort intéressante

qui demande à revenir et à approfondir cette visite.

Pause repas à Vic,

avant de poursuivre notre journée : destination le Château d' Ars

où nous attend notre guide, Annick Dussault,

pour la visite de l' exposition Chopin.

Chopin, durant ses années berrichonnes à Nohant,

vint régulièrement au château d' Ars

pour y rencontrer le propriétaire de l' époque, Gustave Papet, médecin et ami de George Sand. 

La Châtre et le château d' Ars se devaient bien de le célébrer pour le bicentenaire de sa naissance ... et d' évoquer ces 7 années de vie en Berry  avec aussi un clin d' œil à son pays natal.

A leur manière, les Thiaulins, en prêtant des costumes, ont eux aussi participé à l' évocation de cette période de vie du grand compositeur.

 Avant de quitter Ars, Chopin, George Sand et Maurice,

un dernier regard sur notre campagne berrichonne ...

Merci Geneviève pour cette bien belle journée !

Tandis que Philippe gratte et peint les volets,

d' autres s' affairent près du tas de bois.

Le matériel arrivé,

la journée peut commencer.

Un p'tit repas avant de terminer ...

... la saison "inventaire" peut démarrer.

... de belles étapes en camping-car.

Cette fois-ci encore deux arrêts agréables chez des hôtes France Passion.

Le premier à Pradelles (43) à l'aire des Salaisons le temps d' acheter saucisson et produits régionaux; cette aire offre de nombreux services : plein d' eau potable, vidange des eaux usées, vidange WC, branchement électrique (2€) et de nombreuses tables de pique-nique.

Le second à la ferme d' Anne-Marie Sabatier à Lorlanges (43) : accueil sympa, installation au calme,

visite de la ferme,

 de l' élevage de canards

et passage par le magasin pour achat de spécialités de canard et de cramaillotte

 (confiture de fleurs de pissenlit).

Un grand merci à toutes ces familles d' agriculteurs, de vignerons, d' artisans, de commerçants qui accueillent les camping-caristes et leur font partager travail, productions et passions.

   "Si Jean-Baptiste Poquelin est né à Paris, Molière est né à Pézenas"    Marcel Pagnol

Ville d' Art, Pézenas reste à jamais la ville de Molière.

Ville de Molière certes mais aussi ville de nos copains potiers, Doudou et Alain qui tiennent boutique rue Conti.

Cette ville chargée d' histoire mérite le détour par sa richesse architecturale :

vieilles rues,

passages,

fontaines,

hôtels particuliers,

portes, 

 collégiale Saint-Jean

et ses orgues,

et bien sûr le scénovision Molière, parcours spectacle en 5 scènes, qui nous immerge dans          l' ambiance du XVII ^ème à la découverte du théâtre de Molière.

Flânerie dans la ville mais surtout de longs bavardages

et le plaisir de revoir des copains ...

Deux bonnes journées, en somme !...

Dernière étape de notre séjour  en Camargue,  la ville des "Eaux Mortes",

d' où Saint-Louis embarqua par deux fois pour les croisades.

Installés sur l' aire de camping-cars, à deux pas des remparts, la ville s' ouvre à nous.

Une petite balade découverte

dans les rues de la ville

jusqu' à la place Saint-Louis,

 l'église Notre-Dame des Sablons

(avec ses vitraux très particuliers) 

et l' église des Pénitents Gris.

Mais le plus spectaculaire de cette cité, ce sont bien ses remparts :

la Tour de Constance,

un des donjons les plus majestueux de l' architecture du Moyen Age,

et les 1634 mètres de remparts flanqués de 20 tours  achevés à la fin du XIII^ème siècle.

Découvrir la ville en en faisant le tour est une pure merveille ...

Mais Aigues-Mortes vit bien au-delà de ses murailles.

avec ses salins, (sa vocation salinière remonte à l' Antiquité),

et son port de plaisance.

Y aurait-il un concours de bateaux fleuris ?...

Cette ville, marquée par l' empreinte des croisades qui affiche un prestigieux patrimoine au milieu des marécages, mérite vraiment de s' y attarder.

A la sortie des Saintes-Maries, ce parc, d'un parcours de 7 kilomètres environ,

nous immerge vraiment au cœur de la Camargue.

Cet environnement protégé, si particulier,

de marais,

d' étangs,

de roselières,

et de roubines,...

favorise la présence d' un grand nombre d' oiseaux sédentaires ou migrateurs

que l' on peut observer de très près dans des observatoires ou en haut des tours d' observation.

Faune, certes, de cette région mais aussi flore spécifique,

salicornes,

tamaris, ...

Deux heures de promenade à proximité des oiseaux dans le silence et dans une nature restée  sauvage, une balade vivement conseillée aux petits comme aux grands.

... à l' origine des Saintes-Maries de la Mer.

Capitale de la Camargue,

lieu de pélerinage des gitans,

la ville prit ce nom en 1838.

L' église fortifiée des XI ^ème et XII^ème

protège les reliques des saintes.

Rien de tel que de se promener sur le chemin de ronde du toit de l'église pour découvrir la ville.

Mer agitée,   

et bourrasques de vent ... nous font plutôt rechercher des zones abritées ...

Une petite visite de la ville,

 puis embarquement à bord du petit train camarguais pour une balade autour

de l' étang de Launes 

où nous apercevons nos premiers flamants roses,

 approchons les chevaux "Camargue"

(nés noirs les poulains à l' âge adulte auront une robe blanche tout comme leurs parents),

et découvrons les maisons des gardians aux toits de sagne (roseaux des marais).

Un petit air de Camargue pour le dîner avec tellines et pains camarguais,

et de grands coups de vent pour nous "bercer" tout au long de la nuit.

... Arles.

Amis camping-caristes, si tout comme nous vous possédez un guide un peu ancien des aires de camping-cars, ne chercher pas l' aire de la rue de la Bouvine ...

L' aire de service est désormais installée en bordure du Rhône à deux pas de la ville et il est possible de stationner sur le parking attenant.

Située au départ du delta du Rhône, Arles a été classée Ville d' Art et d' Histoire.

Lieu  d'habitat celte, elle devint romaine vers 46 avant J-C.

De son époque romaine subsiste l'amphithéâtre, construit vers 90 après J-C

sur le flanc nord de la ville, (200 000 spectateurs pouvaient s'y installer),

qui, depuis 1830, accueille les courses à la cocarde et les corridas.

Du haut des gradins, nous profitons d'un superbe point de vue sur la ville.

Théâtre, termes, ... sont aussi à voir ...

Autre période riche de la ville, le XII^ème avec la construction de l'église Sainte Trophime, 

son cloître achevé au XIV ^ème 

(en cours de restauration),

et les bâtiments des chanoines,

avec vitraux (modernes) et tapisseries d' Aubusson.

Le petit train permet une promenade bien tranquille dans la ville

mais le mieux est encore de s'y promener à pied.

Les XVII et XVIII ^èmes siècles ont vu la construction de nombreux hôtels particuliers.

Avant de retrouver notre Delfin une dernière promenade s' impose le long du Rhône jusqu' à l' ancien pont ferroviaire dit pont aux lions.

Depuis 1981, l' ensemble des monuments romains et romans d' Arles sont classés par l' UNESCO au patrimoine mondiale de l' humanité.

Bien des monuments nous restent à visiter sans compter le musée Réattu (Donation Picasso) et la fondation Van Gogh. Alors à quand le prochain séjour ? ...

... entre toutes ces dates ?

1842 : début du siège d' Orléans par les Anglais.

1492 : découverte de l' Amérique par Christophe Colomb.

1576 : l' Archiduc d' Autriche, Rodolphe de Habsbourg,

est couronné à la tête du Saint Empire Germanique.

1793 : début du procès qui va mener Marie-Antoinette à l' échafaud.

1822 : Victor Hugo épouse Adèle Fouché à l' église Saint Sulpice de Paris.

1929 : signature de la Convention de Varsovie.

1935 : naissance de Luciano Pavarotti.

Le 12 octobre, bien entendu !

Mais le 12 octobre à retenir c' est sans nul doute le 12 octobre 1975 

puisque ce dimanche là, à la clinique des Bleuets à Châteauroux, naissait, à 13h15,

un petit bonhomme de 3,160  kg  mesurant 49 cm et prénommé 

Sébastien.

Le petit bébé a bien grandi, bien forci ...

et nous ne pouvons que lui souhaiter un 

joyeux anniversaire

entouré de sa petite famille.

 Encore une fois 35, et puis encore une autre et tout ira bien.

Bonne journée et gros bisous...