Publié le 30 Octobre 2015
Une route à travers les plantations de noyers
et nous voici à Martel, bien installés sur l'aire toute proche du centre ville.
Un passage à l'office de tourisme situé dans le palais de Raymondie,
puis munis du dépliant "itinéraire-découverte",
nous voilà prêts à parcourir cette ville
qui doit son existence à la convergence des routes nord-sud et ouest-est
par lesquelles transitaient le précieux sel de l'Atlantique et le vin d'Aquitaine :
la halle sur la place la plus importante de la cité médiévale,
la maison Fabri remaniée à la renaissance,
la rue Sans-Lys,
les hôtels particuliers (de Briance, de Vidalie, ...)
avec sur leurs portes d'entrée le heurtoir situé à hauteur d'un cavalier monté,
l'église Saint-Maur se dressant telle une forteresse avec son clocher-porche,
la petite rue du four et son vieux puits,
le grenier d'abondance (maison du XVIème), en contre-bas,
la tour Tournemire, tour de guet et de défense,
la tour des cordeliers,
la place du sel,
la porte de Brive,
la tour des Pénitents, ...
Journée prometteuse au niveau météo le lendemain matin
quand nous quittons la ville aux sept clochers ;
pas de doute, il faut en profiter pour visiter Rocamadour.
Stationnés, sur les conseils de l'OT, sur le parking du château,
nous pouvons en toute quiétude découvrir, agrippé à la falaise,
ce "Grand Site de Midi-Pyrénnées".
Située sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle,
la cité sacrée surprend quant à ses différents niveaux de construction,
la coutume veut que l'on la définisse ainsi :
"Les maisons sur la rivière,
les églises sur les maisons,
les rochers sur les églises,
le château sur les rochers"...
Et c'est incontestablement du haut des remparts du château
que l'on se rend vraiment compte de l'à-pic de quelques 150 mètres
au-dessus de la rivière Alzou.
Classé au Patrimoine Mondial de l'UNESCO
au titre de son appartenance au chemin suivi par les jacquets,
le sanctuaire,
qui doit sa réputation à la découverte en 1166 du corps intact de l'ermite Saint-Amadour,
attire de nombreux pélerins venus prier la Vierge Marie
mais bon nombre de visiteurs aiment aussi y flâner, appréciant la sérénité du lieu :
l'escalier des pélerins et ses 216 marches,
la basilique Saint-Sauveur,
la crypte,
la chapelle miraculeuse, l'une des 7 autres chapelles bâties au creux du rocher,
abritant la Vierge Noire vénérée depuis plus d'un millénaire, ...
Balade dans la rue principale,
arrêt repas à "La table du curé",
(bonne table d'ailleurs !),
et retour au Delfin dans la facilité ...
un vrai plaisir que de gravir le rocher avec ... les ascenceurs !!!
Une très belle journée ...
Quelques kilomètres plus loin, nous nous installons à Gramat,
gros bourg bien tranquille, idéal pour une soirée-étape ;
une dernière petite marche dans le centre-ville,
(halle XIXème, tour de l'Horloge XVIème, ...),
quelques emplettes,
et voilà juste le temps de rentrer avant que la pluie ne nous surprenne ...