Découvrir l'ambiance d'une fête basque

et

 vivre un voyage collectif entre camping-caristes,

deux objectifs pour notre sortie à la fête des piments d'Espelette,

dernier périple de l'année.

Voyage aller sur deux jours,

(en vieillissant nous devenons de plus en plus tortues),

avec un arrêt incontournable à La Coquille accompagné de l'appel téléphonique rituel à Jojo,

soirée étape sur l'aire du lac de Clarens, l'aire de Casteljaloux étant saturée,

un dernier arrêt à quelques encablures de Salies de Béarn

avant de rejoindre les camping-caristes de la section Océan

à la ferme Agerria au cœur du Pays Basque.

Dîner à la ferme servi par nos hôtes

avec, bien entendu, les produits de leurs élevages :

charcuterie dont le jambon du Kintoa, (... un délice !) accompagnée de piments confits,

mouton (viande de moutons issus du croisement brebis basques et bélier berrichon),

pipérade,

Ossau Iraty,

et le traditionnel gâteau basque ...

le tout arrosé de vin d'Irouleguy.

Pas vraiment léger pour un soir !...

Visite humide des élevages

de porcs du Kintoa

et de moutons (pour la production de l'Ossau Iraty)

avec quelques explications dans la salle de traite,

avant la dégustation et le passage à la boutique.

L'après-midi, le soleil revenu, nous nous installons au camping d'Espelette ;

balade dans la campagne,

ramassage de châtaignes,

 bavardages et programme des jours à venir...

Puis découverte de l'or rouge du Pays Basque ... le piment d'Espelette,

 piment arrivé du Mexique avec Christophe Colomb.

Emmanuel Favard, exploitant producteur,

à travers la visite de sa ferme,

prend beaucoup de plaisir à nous expliquer le long travail manuel,

de la plantation à la récolte puis à la mise en vente des divers produits ...

en cordes comme on les voit sécher sur les façades des maisons

ou en poudre pour cuisiner de l'apéritif au dessert !

Découverte du village,

 rencontre avec les chocolatiers et leurs chocolats pimentés !

(Surprenants et pas vraiment à mon goût ...),

et démonstration de danses basques,

avec beaucoup de jeunes danseurs et danseuses ...

Retour tranquille au camping (avant un orage particulièrement long et violent)

en attendant le week-end animé de la fête des piments ...

nombreux stands de produits locaux, très souvent pimentés, (avec achats bien entendu,)

bandas,

et animations,

 artisanat, ... (comme ces jolis petits chapeaux ...)

concert de chants basques dans la superbe église d'Espelette,

(Groupe Artxeroak),

défilé des diverses et nombreuses confréries comme celle de la tête de veau !,

  discours,

 intronisation notamment de champions olympiques et du rugbyman Dimitri Yachvili

repas gastronomique, ...

 Deux journées bien remplies, somme toute, très agréables,

le soleil étant de la partie.

Et, pour terminer ce court séjour,

une balade jusqu'à La Sare,

magnifique petit village tout proche de la frontière espagnole, 

afin de profiter du train à crémaillère de La Rhune

nous conduisant vers un panorama exceptionnel,

 au milieu des pottoks, manechs (brebis) et vautours fauves,

avec une chance pour nous,

une météo au top !

"En effet, du haut de ses 905 mètres,

La Rhune offre un des plus beaux panoramas que l'on puisse imaginer ...

L'horizon s'y présente à 360° ;

à perte de vue il nous promène sur les cîmes de la chaîne pyrénéenne

et suit la Côte Basque,

longeant l'Océan Atlantique de Saint-Sébastien à Biarritz

jusqu'aux plages des Landes."

 Un dernier apéro avant le traditionnel "aurevoir",

un grand merci à Christian et Marinette pour leur organisation sans faille

et peut-être, (qui sait ?) à bientôt  lors d'une prochaine sortie...

avec l'arrivée du petit dernier de la famille ! ...

LénaÏc,

un petit poupon tout mignon pour Mael et Elise

qui fait fait briller tous les yeux de ses proches,

un rayon de soleil amenant avec lui joie et gaieté dans toute la maisonnée.

Peu de kilomètres pour la dernière sortie "Mémoire et Patrimoine lignièrois" de l'année,

 Reuilly, bien que situé dans l'Indre, était, cette fois-ci,  notre point de chute.

Le président de l'office de tourisme de ce gros bourg de Champagne Berrichonne

 nous a amené à en découvrir quelques lieux, les principaux,

comme l'église, construite à la fin du XI^ème, remaniée plusieurs fois au cours des siècles,

dédiée à Saint-Denis et reposant sur une crypte de la fin de l'époque carolingienne,

crypte ayant un souterrain menant, paraît-il, à une très belle cave située sous le prieuré.

Quelques kilomètres

et nous nous retrouvons au château de la Ferté,

édifié au XVII^ème, "au milieu des bras de la Théols",

suivant des plans de François Mansard, cousin du grand Mansard.

Retour par Le Bois Saint Denis

et la commanderie des Templiers de l'Ormeteau, dans son écrin de verdure (datant de 1135),

probablement construite sur un ancien camp gallo-romain,

avec encore son bâtiment central, plusieurs fois amélioré notamment au niveau des ouvertures.

La pluie ne chasse pas notre guide qui poursuit sa visite très documentée ...

il est intarissable ! ...

Arrêt repas à Saint-Pierre-de-Jards,

au restaurant "les saisons gourmandes".

Une seule ombre au menu ...

en pays reuillois,

nous aurions préféré déguster un verre de Reuilly plutôt qu'un verre de Valençay ...

  Retour au bourg pour la visite de l'atelier du souffleur de verre,

Satoshi Okamoto, secondé de Yuricho.

  C'est avec brio que ces deux artistes japonais,

titulaires du diplôme de compagnon verrier européen,

réalisent de superbes objets utilitaires ...

Une découverte des techniques,

la magie des réalisations, 

des créations étonnantes, ...

un atelier à revoir dans les moments de Noël ...  

Le verre à pic terminé,

la découverte d'une cave s'impose !

Le vignoble de Reuilly qui remonte au début du VII^ème siècle et qui abreuva Bourges au Moyen-Age,

a repris essor dans les années 1980

et mérite que l'on s'attarde autant sur ses blancs que sur ses rouges ou rosés,

chose faite d'ailleurs à la fin de la visite des installations de Claude Lafond.

Quelques bouteilles sous le bras,

nous pensons à regagner Lignières

avec l'idée de revenir approfondir l'histoire de cette petite ville ...

quelques noms nous interpellant : Yves Du Manoir, Marius Jacob, ...

Alors, à bientôt peut-être ...