tourisme

"La pluie du matin n'arrête pas le pélerin", dit-on ...

et la montagne dans les nuages a bien du charme aussi!

Notre-Dame-de-Bellecombe,

petit village montagnard, situé dans le Val d'Arly,

encore très fleuri en cette fin de saison estivale,

fait le bonheur des skieurs l'hiver mais aussi celui des randonneurs l'été;

  un petit détour par la ferme de Victorine,

restaurant installé dans ce qui fut la ferme de Victorine,

la grand-mère de l'actuel patron.

Un bel intérieur "tout bois" typiquement régional

où il fait bon déguster en matinée un bon petit verre de vin blanc savoyard !!!

Les Saisies, au col du même nom, dans le massif du Beaufortain,

patrie de Franck Piccard,

avec son église moderne "amphithéâtre".

  Au cœur du Beaufortain ... Beaufort sur Doron,

capitale du "prince des gruyères", (le beaufort),

une station hivernale qui propose aux estivants, amateurs de descente, une piste VTT.

La coopérative laitière,

un arrêt "resto" le temps de goûter les fameux diots accompagnés de gratin dauphinois,

 et le soleil qui pointe enfin !!! son nez ...Une visite de l'église

 puis direction la cité médiévale de Conflans.

Juchée au sommet d'un escarpement rocheux, à la confluence de l'Isère et de l'Arly,

à deux pas d'Albertville,

 cette cité a prospéré dès l'époque romaine

pour se développer surtout au XIV^ème avec le soutien des comtes de Savoie.

Ses portes et ses fontaines,

ses échoppes médiévales accueillant maintenant artistes et artisans,

sa grand-place fleurie et sa Maison rouge,

sa terrasse de la Grande Roche surveillée par la tour Sarrasine(XII^ème),

son église baroque(XVIII^ème)

  (Monique y a même trouvé sa sainte patronne !)

 avec une superbe chaire sculptée, ...

un village charmant qui ne peut que séduire...

Quelques kilomètres et nous voici au col de Tamié (907 mètres),

non loin de l'abbaye.

Fondée en 1132, elle rejoint l'ordre trappiste au XVII^ème,

époque du monastère actuel que l'on aperçoit à peine derrière de hautes murailles.

Abandonnée au moment de la Révolution, elle abrite actuellement

une communauté de 30 moines cisterciens

qui fabriquent et vendent un fromage au lait de vache cru et entier, à pâte molle. 

Diaporama sur la vie monastique,

emplettes dans le magasin fort bien achalandé (fromages, produits régionaux, librairie, ...)

vêpres chantés (en français)

un agréable moment dans un  lieu superbe.

Une météo mi-figue mi-raisin en matinée pour le marché à Megève

avec, après le repas, une belle embellie

pour notre balade au cœur du Val d'Arly Mont-Blanc, 

 au milieu des alpages et de paysages magnifiques

où les marmottes ne semblent pas farouches... 

Flumet,

Les Avenières et son panorama à 360°

le petit village de Chaussisse,

celui de Saint-Nicolas La Chapelle et son église baroque

Cependant tout à une fin ...

il faut déjà songer au retour ! 

Mais sûr... nous reviendrons !!!

Merci Monique pour toutes ces jolies balades,

ces superbes chalets fleuris,

ces magnifiques paysages que tu nous as fait découvrir.

Nous avions un peu oublié comme la montagne est belle quelqu'en soit la saison.

Et à bientôt dans notre Boischaut qui ne manque pas de charme lui aussi!

En route pour les alpages ...

Soleil, pique-nique dans le coffre,

la journée s'annonce belle !

La Giettaz, "La Jiett" pour les habitués,  

le col des Aravis, (1486 mètres),

col très prisé des cyclistes,

séparant La Giettaz en Savoie de La Clusaz en Haute-Savoie,

avec son superbe panorama sur la chaîne du Mont-Blanc,

et sa petite chapelle dédiée à Sainte-Anne.

La Clusaz,

au pied du massif des Aravis,

et quelques noms qui reviennent en mémoire : Guy Périllat, Régine Cavagnoud, Edgar Grospiron,

(glorieux souvenirs pour certains, bien tristes pour d'autres),

  Et ... que dirions-nous d'un peu d'entraînement ???

L'église Sainte-Foy,

 reconstruite en 1974, mais ayant gardé son clocher à bulbe datant du milieu du XVIII^ème siècle,

possède de remarquables vitraux modernes retraçant des scènes de la vie courante.

 Le Grand-Bornand,

village de montagne haut-savoyard traditionnel,

 bien éprouvé le 14 juillet 1987,

par un violent orage provoquant brutalement une terrible crue dévastatrice...

   A 1720 mètres d'altitude, dans un paysage de toute beauté,

au pied de la Pointe Percée, (le plus haut sommet de la chaîne des Aravis),

le col des Annes avec sa ferme typique d'alpage, lieu de fabrication du reblochon.

 Mais qui saurait me donner l'origine du nom de ce col des Annes???

Le grand air semble nous avoir mis en appétit,

il est grand temps de rejoindre la table retenue le matin même par Monique !!!

Impossible de trouver plus agréable décor ...

 petite chapelle, vaches à deux pas de nous

et le silence que seules clarines et cloches viennent troubler,

sans compter le soleil fidèle au rendez-vous...

Le col des Colombières,

emprunté assez régulièrement par les coureurs du Tour de France,

pour arriver au Reposoir  et sa Charteuse.

Ce couvent fondé en 1151 et restauré au XVII^ème siècle

puis abandonné des moines en 1901

accueille une vingtaine de carmélites :

visite du cloître,

diaporama,

vêpres,

une découverte succinte de la vie de cet ordre catholique contemplatif ...

  Une bien belle journée dans ce massif préalpin des Aravis

qui réveillerait des envies de randonnées toutes plus belles les unes que les autres ...

Installation pour une petite semaine sur le camping de Chantalouette de Praz-sur-Arly,

village qui accueillit, récemment  et en partie, le tournage du film de LeLouch  "Salaud, on t'aime",

 balade le long de la rivière jusqu'à l'appartement de Monique 

avant que notre guide ne nous entraîne dans la découverte de cette superbe région ...

avec au programme de cette première journée, 

un circuit sur les hauteurs nous offrant des panoramas tous plus beaux les uns que les autres.

 Dans un cadre exceptionnel, Combloux,

une étape incontournable,

tant la vue sur la chaîne du Mont-Blanc... Aiguille du Midi, Aiguille Rouge, ... est grandiose ;

de plus, cette commune est devenue un précurseur avec son plan d'eau biotope pour la baignade;

en effet les végétaux épurent l'eau.

 Sa petite église Saint-Nicolas, inscrite aux Monuments Historiques, mérite aussi une visite.

Après notre petit tour sur les hauteurs,

Megève, jolie petite ville fleurie, et sa proximité,

station mondaine mise à l'honneur au début du XX^ème siècle par la baronne Noémie de Rothschild

qui voulait créer une station à l'image de celle de Saint-Moritz en Suisse.

Son centre ville,

ses châlets et hôtels de luxe notammant sur le mont d'Arbois,

ses magasins hauts de gamme,

et son altiport. 

Un p'tit vol au-dessus du Mont-Blanc ... pourquoi pas?

A réfléchir !!!...

Enfin, pour cette année, nous nous contenterons d'une voiture !!!

En route pour la montagne avec un premier arrêt

dans les gorges du Pont du Diable, (site spectaculaire), visitées depuis 1893,

qui offre une image saisissante de l'érosion.

Les parois atteignent par endroits une soixantaine de mètres de hauteur;

escaliers et passerelles, solidement ancrés dans la roche,

permettent, avec la lumière que laissent s'infiltrer les feuillages de la forêt de hêtres,

de découvrir les parois colorées,

les "marmites de géant", creusées par les tourbillons de la Dranse de Morzine,

 l'arche naturelle particulièrement imposante du Pont du Diable, ...

La légende raconte que, suite à un pacte, le Diable aurait accepté de construire un pont

en échange de la première âme qui le franchirait.

Le pont de pierre réalisé, les paysans, plutôt malins, y firent traverser en premier ...

une chèvre !

Une nuit très au calme à la station de Saint-Jean d'Aulps,

et en route pour l'abbaye d'Aulps, ... enfin ce qu'il en reste ...

La visite, bien documentée, de ce monastère qui accueillit des moines dès la fin du XI^ème siècle,

permet de retrouver l'organisation de cette abbaye 

qui veilla, au cours des siècles,

 sur les reliques de l'ancien abbé "Saint-Guérin", protecteur du bétail :

la porterie et la ferme,

les celliers,

les jardins,

 le cloître

et, bien entendu, l'abbatiale.

Une scénographie relate le mystère de sa destruction ...

les bâtiments, restés intacts, même après le départ des moines furent détruits en 1823,

le maire de Saint-Jean d'Aulps et le curé du moment  ayant décidé de récupérer les pierres

pour reconstruire l'église paroissiale incendiée !

 Un comble ...

Dès 1902, les vestiges furent classés aux Monuments Historiques

et de 1930 à 1940 un travail titanique de déblaiement  entrepris par le curé de Saint-Jean

permit de redonner toute sa majesté à ces lieux.

Quelques kilomètres et nous voici rendus dans la capitale touristique du Haut Chablais,

Morzine,

là, où voilà plus de 46 ans, j'avais encadré une colonie de vacances

à l'hôtel "Les fleurs" !!!

Le temps passe ...

Ce gros bourg  se développa surtout après la victoire de Jean Vuarnet aux JO de 1960 à Squaw Valley .

Il fut aussi instigateur de la station d'Avoriaz.

Avec ses rues et ses châlets fleuris, cette station familiale incite à la balade;

des animations sont proposées régulièrement,

comme "l'art-cagettes", donnant des réalisations parfois surprenantes !!!

Une nuit tranquille, stationnés près de la poste, 

parking proposé aux camping-cars,

et nous voilà prêts à poursuivre jusqu'à Praz-sur-Arly ...

 pour de nouvelles aventures avec notre copine Monique !

Le lac de Vouglans,

celui de Nantua et sa colonie de foulques

avec, à proximité, un parking bien ombragé parfait pour une halte repas,

et une arrivée en fin d'après-midi à Excenevex en bordure du lac Léman.

 Authentique petit village  avec sa plage de sable fin face à la côte suisse, 

idéale quand le vent se lève pour pratiquer du kitesurf, 

(on se croirait presque au bord de la Méditerranée!!!),

des canards, des cygnes, des foulques, des grèbes,...

un chemin tranquille pour la promenade

un bel emplacement prévu pour les camping-cars à deux pas de l'église;

et cerise sur le gâteau, le plaisir d'entendre le carillon comptant pas moins de 24 cloches ! 

A quelques kilomètres de là,

le charmant village médiéval d'Yvoire, très fleuri,

classé parmi les plus beaux villages de France,

où il fait bon flâner dans ses rues bordées d'échoppes d'artisans,

découvrir l'immensité du lac avec, en fond de décor, la chaîne des Alpes.

L'église Saint-Pancrace et son clocher à bulbe caractéristique de la région

et ...

le jardin des Cinq Sens.

En lieu et place de l'ancien potager du château,

ce jardin s'inspire des jardins médiévaux;

un vrai labyrinthe végétal composé

de haies en charmilles taillées à la main,

des jardins du goût, de l'odorat, du toucher, de la vue et de l'ouïe,

d'un cloître végétal,

d'un sous-bois,

d'une prairie alpine, ...

Une visite qui ne peut que séduire ...

Longeant le lac, Thonon-les-Bains,

cité historique et station thermale avec son port de plaisance mais aussi de pêcheurs.

Suivant les conseils de la responsable de l'Office de tourisme d'Excenevex,

pour éviter les problèmes de stationnement ou de circulation dans la ville,

nous avons opté pour le parking du magasin Carrefour et profité du bus !

Découverte de la ville :

la basilique Saint-François-de-Sales communiquant avec l'église Saint-Hippolyte,

 le musée du Chablais,installé dans le château de Sonnaz, ancienne résidence des ducs de Savoie,

et sa grande esplanade donnant sur les bords du lac,

le funiculaire datant de 1888 pour un accès plus rapide au port,

l'écomusée de la pêche et du lac sur le port de Rives,

situé dans trois guérites trditionnelles de pêcheurs ...

Un petit restaurant sur le port pour déguster la fera fumée ou une petite friture

et en route pour une croisière sur le lac

nous permettant d'avoir un autre regard sur la ville et les bords du Léman.

Quelques kilomètres encore,

Evian, Petite Rive

et Saint-Gingolph, ville frontière avec la Suisse,

avant de quitter cette "petite mer" traversée par le Rhône

 pour la Haute-Savoie montagneuse.

L'eau, la montagne, le soleil, la douceur d'une fin d'été ...

qui ne rêverait de déposer ses valises dans ce cadre paradisiaque!!!

Un bel après-midi ensoleillé et chaud (30°C),

une météo au top pour une escapade, cette fois-ci en Haute-Savoie via la Bresse bourguignonne.

La forêt de Tronçais,

le bocage bourbonnais,

le canal latéral à la Loire, ... la Loire

pour une première halte au camping du Breuil de Bourbon-Lancy;

(l'aire pour CC annoncée n'existant plus).

Petit camping tranquille à deux pas du plan d'eau et des thermes, idéal pour les curistes ...

peut-être devrions-nous réfléchir à un séjour de "trois semaines" en ces lieux

et faire rimer thermalisme avec tourisme !!!

Quelques gouttes de pluie durant la nuit,

un ciel chargé de nuages au réveil et une température clémente ...

Le soleil bouderait-il ???

Paysage vallonné,canal du centre, vignes des côtes châlonnaises, ...

 Pierre-de-Bresse et son écomusée de la Bresse bourguignonne nous accueille avec le soleil.

Déjeuner sur le parking avant la visite guidée de 15 heures ... rien que pour nous deux !!!

"Installé dans le cadre prestigieux du château des comtes de Thiard,

classé parmi les monuments historiques,

cet écomusée est le conservatoire de la mémoire du pays bressan."

Propriété du conseil général de Saône-et-Loire,

ce bâtiment se compose de deux parties:

les communs construits en briques accueillant, entre autre, des classes patrimoine,

et le corps de logis seigneurial en pierre

avec notamment un fronton décoré de bas-reliefs aux armes des Thiard.

Après une présentation historique du lieu

et une visite de quelques salles consacrées à la vie de château,

(avec, d'ailleurs, un superbe escalier),

nous entrons dans le vif du sujet :

les différents aspects du milieu naturel bressan,

l'histoire de cette région,

les arts et traditions populaires ( costumes, ...),

les activités emblématiques bressanes (élevage de poulets, paillage des chaises, ...),

le mobilier,

(le coffre de l'apprenti),

l'architecture, ...

  Après un moment de partage avec notre guide autour d'une collation,

occasion de parler du château du Plaix, du domaine et de nos expositions,

nous boudons l'aire de Pierre-de-Bresse trop bruyante quant à la circulation

au profit de celle de Louhans, (patrie de Gabriel Chavet, grand adepte de l'esperanto)

située en bordure du port.

Balade découverte de la ville :

ses maisons à colombages,

sa rue principale bordée d'arcades (XV^ème),

son église (XIV^ème) à la toiture en tuile vernissée de Bourgogne, ...

 Peu de temps pour s'attarder cette fois-ci dans cette région à forte identité,

mais un petit séjour s'impose dans un avenir probablement proche ...

ne serait-ce que pour visiter les antennes de l'écomusée :

moulins, tuilerie, fermes, maison du blé et du pain, ...

A bientôt la Bresse Bourguignonne !

  Un périple portugais de 1900 kilomètres,

des souvenirs plein la tête,

 mais, tout a une fin ...  notre "douce France" attend notre retour !

Première étape,

Villalcampo, petit village espagnol frontalier, de la région de Zamora,

village d'une autre époque avec ses petits champs clôturés de murs de pierre,

avec ses nombreux ânes encore utilisés pour les travaux traditionnels,

Une nuit sur l'aire de Palencia à proximité du canal de Castille,

 (après avoir eu mille peines à trouver un restaurant ouvert...).

Quelques emplettes à la dernière venta espagnole,

puis balade dans Saint-Jean Pied de Port,et soirée-étape sur l'aire toute proche de la ville;

Casteljaloux pour les dernières provisions,

Périgueux,

au bord de l'Isle

et à quelques mètres de la cathédrale Saint-Front et ses coupoles

étape sur le chemin de saint-jacques de Compostelle,

classée au patrimoine mondial,

visite et balade dans la vieille ville

avant la dernière nuit de notre beau voyage en terre portugaise.

Bien des souvenirs ... mais déjà des projets...

(ce pays est si attachant,)

c'est sûr, "nous y retournerons un jour".

Gordes et le village des bories,

dernier arrêt sur le chemin du retour , 

retour un peu plus rapide que prévu ;

(un chauffage défaillant ... dans la neige, c'est vraiment pas le top !).

Ce village perché sur un piton rocheux et classé parmi les plus beaux villages de France,

est un des villages les plus visités du parc naturel régional du Lubéron.

  Oppidum durant l'Antiquité,

abbaye bénédictine et château au Moyen-Age,

forte activité économique au XIX^ème

autant agricole (olives, garance, ...),

qu' artisanale (cuir, soie, laine, pierre, ...),

haut lieu de la résistance durant la seconde guerre mondiale,

Gordes, après une importante et longue restauration,

 sut attirer, du fait de sa situation géographique, 

 de nombreux artistes tels que Chagall, Vasarely, ...

Ses monuments,

ses ruelles caladées s'insinuant entre de hautes bâtisses,

son marché provençal du mardi matin

en font un lieu touristique très prisé.

A quelques kilomètres de là,

au creux des monts du Vaucluse,

au milieu de la garrigue,

le village des bories, classé monument historique,

témoigne de la vie provençale rurale au cours des siècles. 

Ces "cabanes gauloises", bâties en pierre sèche, 

abandonnées au début du XIX^ème siècle,  

chef d'œuvre d'architecture,

faites d'un empilage de pierres non jointées avec une voûte en encorbellement

composaient un véritable village :

habitations, étables, bergeries, fours,cuves à vin, fouloirs,magnaneries, ...

restauré dans les années 70, ce village nous apparaît tel qu'il était au XIX^ème.

  Le Lubéron,

une bien belle région à découvrir ...

Mandelieu, Nice, Menton

mais aussi Vintimille et son marché du vendredi,

 dont on parle tant mais qui n'a rien d'exceptionnel ;

beaucoup de contrefaçons et des prix pas plus intéressants

que certains marchés de chez nous ou du Portugal comme par exemple celui de Barcelos ...

Une ambiance de marché, certes, agréable

avec aussi de beaux étals de fruits, de légumes, de poissons ...

Un bon sandwich italien à la saucisse fumée

et nous voilà en route pour le petit village perché d'Eze,

et sa parfumerie-musée Galimard.

Créée depuis 1747, cette parfumerie poursuit la tradition de son fondateur

et perpétue les procédés qui ont fait le renom de ses produits.

Visite :

découverte des processus de fabrication,

laboratoire,

travail des "nez"

et bien sûr un petit arrêt à la boutique.

Retour au camping pour affiner la journée détente du lendemain,

journée fort appréciée pour sa convivialité,

son ambiance bon enfant,

autour d'un barbecue,

permettant à Marie-Paule et Jean, nos organisateurs,

de se reposer un peu ...

Un grand merci à eux deux pour ce séjour aussi bien réussi

dans un climat super autant au sens propre qu'au sens figuré !!!

A une autre fois peut-être, sur d'autres routes, en d'autres lieux

avec la même simplicité, et la même bonne humeur !!!

Avant les manifestations festives,

Stéphanie, notre guide du jour, nous entraîne dans le vieux Menton

mêlant histoire et anecdotes tout au long de la visite.

Apparue au XIII^ème siècle et construite sur un promontoire,

cette jolie petite cité possède un riche cœur historique :

la chapelle des pénitents blancs, édifiée

hors les murs de la cité médiévale durant la seconde partie du XVII^ème  ,

 la basilique Saint-Michel, joyau de l'art baroque,

les ruelles étroites descendant vers la mer,

le vieux cimetière au sommet de la colline sur l'emplacement du château féodal

accueillant les tombes de nombreux aristocrates britanniques et russes

avec une vue inégalable sur la ville, la mer et les montagnes

ainsi que sur l'Italie.

Grâce à son microclimat exceptionnel,

le pays mentonnais est particulièrement favorable à la culture des agrumes

et plus spécialement des citronniers.

C'est ainsi qu'à la maison du citron,

nous avons, avec grand plaisir, dégusté toute une gamme de produits élaborés

avec et autour du citron : limoncello, liqueurs, confitures, babas, ...

une récréation apéritive tombant à point avant le pique-nique face à la mer !

Encore une petite marche et nous voilà rendus aux jardins Bioves,

à voir inévitablement au moment de la fête des citrons.

Les jardiniers avaient composé, cette année, sur le thème de "20 000 lieues sous les mers"

de spectaculaires et étonnantes sculptures toutes plus belles les unes que les autres.

Un petit détour par le palais de l'Europe et ses expositions d'artisans et d'orchidées

avant un retour sur Villeneuve-Loubet et un dîner commun au restaurant "Santa Lucia" de la marina.

Il y avait foule sur la promenade du soleil le dimanche suivant

pour le corso des fruits d'or

d'autant plus que la météo était au top.

Pas moins de 115 tonnes d'agrumes et 500 000 élastiques

 ont été nécessaires à l'élaboration des chars du défilé de cette 81^ème fête des citrons;  

chars où se faufilaient parmi eux fanfares et groupes divers.

Un retour vers la ville, (balade et brasserie),

 en attendant le jardin des lumières à la tombée de la nuit,

où les sculptures prennent vie et s'illuminent

au milieu de la foule et des animations.

Un lieu magique le temps d'une soirée qu'on aurait aimée un tantinet plus chaude !!!

  Un dernier jour festif, coloré, musical et carnavalesque

avec un grand bravo à cette fanfare polonaise particulièrement talentueuse.