Publié le 31 Mai 2011
Depuis longtemps que j'en rêvais ...
(au moins une cinquantaine d'années !),
c'était décidé, 2011 serait l'année de notre voyage en Grèce.
C'est ainsi que le 2 mai au matin nous quittions notre paysage boischautin
pour un voyage d'un mois en grande partie en terre hellénique,
un peu tristes de ne pas être accompagnés de Micheline et de Jean-François,
obligés de reporter leur voyage pour des problèmes de santé.
Matinée ensoleillée, avec arrêt et promenade apéritive au bord de l'Ain,
à Pont d'Ain,
avant de poursuivre la route par le col de Nivollet (602m),
le lac du Lit du Roi,
et d'arriver, en fin d'après-midi, à Saint-Pierre en Faucigny (Haute Savoie),
sur l'aire communale (gratuite) située entre rue et voie ferrée ...
Promenade dans la ville ... les thermomètres affichent 25°C !
... un temps de vacances ...
Pluie en début de soirée,
et nuit tranquille : un train à 20 heures, un autre vers 7 heures.
Un peu frisquet au réveil (11°C) :
nous sommes au pied des Alpes mais le soleil devrait réchauffer la journée (25°C dans l'après-midi) ;
direction le tunnel du Mont-Blanc et ses 48,70 € de péage
mais avant il nous faut nourrir notre Delfin (les carburants sont moins chers en France !...)
Traversée un peu angoissante : on ne peut oublier la catastrophe de mars 1999.
Les 11,6 km avalés je me sens soulagée !
Nous voilà en Italie,
et comme Michel semble aimer passer les tunnels il s' engage sur l'autouroute où ils sont plutôt nombreux.
(Une petite parenthèse pour ceux qui ne connaissent pas l'Italie et ses panneaux,
l'inversion des couleurs :
les routes sont indiquées en bleu, les autoroutes en vert.)
La descente terminée, nous rattrapons la route pour profiter un peu mieux des paysages.
Traversée des rizières du nord de l'Italie,
traversée de Milan,
(pourquoi ne pas faire confiance au GPS et s'immerger dans la circulation italienne !...
si le chauffeur avait su ...)
et arrivée en fin d'après-midi sur l'aire de CC de Lugano Marina au bord du lac de Garde où nous avions déjà bivouaqué il y a 2 ans. (Les tarifs n'ont pas diminué, 18 € + 3 € d'électricité).
Balade sur la rive le temps de profiter de ce paysage superbe avant que n'éclate l'orage.
Décidément les températures matinales restent fraîches : 13°C avec un ciel gris et un léger vent,
conséquence de l'orage.
Après une région de culture du riz la veille,
nous traversons maintenant des zones de maraîchages et de plantations de fruitiers.
Nous en profitons pour acheter des fraises et des radis à un petit producteur installé en bordure de route.
Mais plus nous roulons vers le sud plus les routes sont en mauvais état,
(et nous ne savons pas encore ce qui nous attend de l'autre côté de l'Adriatique !...)
de plus les italiens roulent à leur façon,
la ligne blanche continue ne semble pas avoir la même signification qu'en France !
Bénéfice le clapet des WC ne s'ouvre plus (petit problème vite réglé)
et un clou (1,6 cmx 0,5 cm) sur la chaussée près de Pésaro pour qui ? Pour nous bien sûr.
Crevaison, appel à Inter Mutuelle Assistance,
remorquage par un garagiste camping-cariste bien sympa,
réparation,
tout cela en trois heures de temps. Merci IMA.
Retard sur notre programme et le bivouac prévu est bien trop loin ...
Pas d'aires en vue et les campings pas encore ouverts,
enfin un carabinier et deux braves italiens nous dirigent vers "Le Mimoze" à Porto S. Elpidio.
Il est 22h30 et nous sommes bien heureux de nous poser ;
nous ne découvrirons les lieux et la mer que le lendemain matin.
Courte nuit, vidanges, eau avant de prendre la route pour Bari.
La végétation change : oliviers, vignes, figuiers
et villes balnéaires pas toujours faciles à traverser.
En atteignant la corniche et la lande, tout redevient plus calme,
Bari approche et nous nous retrouvons à nouveau dans une mer d'oliviers et de vignes.
17 heures, le port, l'enregistrement et l'embarquement pour une traversée en open deck.
Peu de camping-cars mais de nombreux camions.
Installation, visite du bateau, repas au self, et coucher tôt : il nous faudra être prêts à 6h30 ,heure grecque, c'est à dire 5h30, heure française pour le débarquement à Igoumenista.
Au revoir l'Italie ...