Peu importe si le ciel est gris ce lundi matin de mars,

le Delfin est prêt, 

et la Brenne nous attend.

Arrêt au  lavoir de Chezelles,

(alimenté, je pense, par la Trégonce). 

Lavoir certes mais aussi petit tour découverte de ce village indrien 

que nous ne connaissons pas,

situé à une quinzaine de kilomètres du parc de la Brenne.

Soirée étape à Neuillay-les-Bois 

sur l' aire de camping-car installée en bordure d'étang,

place Mis et Thiennot.

Calme, tranquillité ...

Un endroit idéal pour se poser et se reposer.

Balade, 

et visite de l'église.

Le soleil revenu nous "booste" pour cette nouvelle journée consacrée plus particulièrement

à de la recherche généalogique, à la mairie de Méobecq,

recherche concernant la grand-mère paternelle de Michou

qu'il n'a malheureusement pas connue.

Très bon accueil de la secrétaire de mairie

qui nous fournit les registres nécessaires à nos recherches : mariages, naissances ;

nous pouvons ainsi reconstituer la fraterie

mais aucun renseignement sur l'arrière grand-mère,

  Marie Caillaud.

  Nous apprenons par contre que la grand-mère avait 4 sœurs et un frère (Louis Bonjour)

qui apparemment serait mort à la guerre 14-18

si nous nous en référons aux décès mentionnés sur la plaque de l'église.

(aucune anotation figurant sur les registres)

Nous cherchons, en vain, au cimetière de nouveaux éléments ;

il faudra donc poursuivre les recherches en d'autres lieux, peut-être sur Vendœuvres.

Une promenade dans le village nous amène jusquà l'un de ses lavoirs (avec cheminée),

nous fait découvrir de vieilles maisons,

et surtout nous conduit jusqu'à l'église abbatiale Saint-Pierre.

Une abbaye avait été fondée par Saint Cyran sur les ordres de Dagobert au VII^ème siècle,

mais l'église actuelle date du XI^ème  et aurait été consacrée en 1048.

Elle est particulièrement remarquable par ses chapitaux,

et surtout sa très belle abside romane.

Un beau village où nous reviendrons nous balader mais aussi peut-être y retrouver d'autres racines.

Trois jours de haut niveau pour le National d'attelage

qui se déroulait récemment sur le site du Pôle du Cheval et de l'Ane de Lignières :

dressage, maniabilité et surtout marathon, l'épreuve pour moi la plus spectaculaire.

Malheureusement la pluie et le froid du dimanche n'avaient guère incité les spectateurs à se déplacer

pour venir apprécier les prestations de ces équipages, pour certains les meilleurs nationaux.

  Après les épreuves, les récompenses bien entendu,

mais aussi les discours,

avec notamment celui de Janine Bernardet, notre conseillère générale, 

 qui ne manqua pas de remercier

les bénévoles de l'association  Berry Attelage,

cérémonie parfaitement orchestrée par le président du concours, Jacky Germain. 

   avec les visites de Levroux 

et

du château de Palluau.

Levroux,

petite cité médiévale d'origine biturige,

avec son musée du cuir et du parchemin,

mégisserie,

parcheminerie,

vieux outils,

maquettes, ...

découverte d'un savoir-faire qui a fait la renommée de la ville,

( actuellement deux usines emploient encore une centaine d'ouvriers) ,

sa collégiale Saint-Sylvain (1218),

avec sa majestueuse nef gothique,

son buffet d'orgues de 1502,

 le plus ancien répertorié en France,

ses stalles du XVI ^ème ,

pour certaines sculptées malicieusement,

ses sculptures en bois polychrome dont une de Saint-Jacques,

ses huiles sur toile comme celle de Saint Sébastien , Saint Roch et l'Ange,

ses reliquaires, ...

et la statue de Sainte Rodène ;

 sa maison de bois,

datée de la fin du XV ^ème

qui servait de halte aux pélerins se rendant à Saint-Jacques de Compostelle,

ses maisons à gerbière,

sa place Gabatum,

(ancien nom de Levroux)

  ... et sa porte de Champagne, 

 son berger couché,

déjà évoqués l'an passé lors d'une découverte libre de la ville.

 Pause repas au restaurant du Centre

avec un excellent menu

avant de gagner

 Palluau (Palliau pour certains !) 

et son château.

  Un peu de fatigue ?... 

 D'importants travaux de restauration ont été entrepris par le nouveau propriétaire

qui souhaite en faire un centre d'échanges culturels avec le Québec,

en hommage au Comte de Frontenac, seigneur de Palluau (XVII^ème).

"Construit en 1073 et situé sur un promontoire,

il est la tour de garde des marches du Berry."

Incendié par le Prince Noir,

gravement détruit pendant la Guerre de Cent Ans,

il est acheté en 1606 par Antoine de Buade de Frontenac à la demande d'Henri IV.

Sa chapelle est particulièrement remarquable de part ses fresques sur la vie de la Vierge

 réalisées par un peintre italien à la demande d'Anne Phelypeaux, mère de Frontenac.

Aperçu de l'intérieur en travaux,

et

 vue superbe du haut de la tour.

Avant de quitter les lieux,

une promenade dans le parc s'impose.

En effet, un parcours découverte sur la vie des colons au XVII^ème

avec les Amérindiens, la traite des fourrures, ... est en cours de réalisation.

Une journée détente somme toute bien agréable avec un retour par Buzançais,

ville pleine de souvenirs d'enfance pour Monique et Michou

et un arrêt à ne pas manquer à Villedieu pour assouvir notre pêché de gourmandise ...

un vrai délice ces meringues !

Plaisant spectacle que cette évocation de la louée,

 véritable "forum de l'emploi" du monde paysan d'antan,

 présenté tout dernièrement par  la Chaînée castelloise.

Enfants,

adultes,

 musiciens,

danseurs

et chanteurs

nous ont transporté dans ce monde où,

  le contrat discuté et "topé", chacun se consacrait à la fête

avant de prendre le chemin du domaine dont il allait dépendre pendant quelques mois.

A côté de ce spectacle,

réhaussé par la présence des descendants de Gaston Guillemain, célèbre vielleux castellois,

 une intéressante exposition  de photos et documents permettait de retrouver quelques visages familiers

dont ceux de Jean-Louis Boncœur et de Roger Pearon, "nout bon maître à nous Thiaulins".

Samedi matin 10 mars, 

l'AFAGNB,

(l'Association Française Ane Grand Noir du Berry),

en avant première de son assemblée générale,

avait convié ses adhérents

à la présentation de

NANI d'Etsaut,

un baudet des Pyrénées âgé de 12 ans. 

En effet, dans le cadre de son programme d'élevage,

l'AFAGNB a entrepris, depuis plusieurs années déjà, un travail

très approfondi sur la génétique afin d'éviter les problèmes de consanguinité au sein de la race.

Deux élèves de l'IUT de Bourges, sous l'œil attentif de leur directeur, Gérard Poisson,

 ont présenté aux éleveurs présents leurs dernières recherches 

en prouvant l'intérêt d'une gestion raisonnée des élevages.

Il a donc été décidé cette année d'intégrer dans le catalogue des baudets,

avec l'aval du bureau de l'élevage du ministère de l'Agriculture,

un âne des Pyrénées

"qui offrira une plus grande variabilité génétique".

En fonction des critères de la race Ane Grand Noir du Berry,

la commission du stud-book a choisi Nani d'Etsaut, 

 "baudet apte et répondant le mieux aux exigences fixées par l'association".  

Placé sous la responsabilité du Pôle du Cheval et de l'Ane,

il sera utilisé pour la reproduction à la station de La Celle-Condé pour la prochaine saison de monte.

Une petite collation offerte aux éleveurs, parfois venus de loin, a clôturé cette présentation.

"Mars qui rit, malgré les averses,

Prépare en secret le printemps ...

... Il sème aux prés les perce-neige..."

 Théophile Gautier

La fin de l'hiver s'annonce-t-elle ?

Le printemps arriverait-il à petits pas ?

Le dimanche 4 mars,

steeple-chase,

cross country

et trot attelé

étaient au programme de cette première réunion hippique de l'année.

Turfistes et habitués de notre hippodrome lignièrois étaient bien sûr présents, 

  toutefois la grisaille du jour et les averses n'ont guère incité les vacanciers

 à faire le déplacement jusqu'au domaine des Amourettes.

De belles courses étaient pourtant au programme

comme le prix Marcel Gourlier

(trot attelé)

 avec à l'arrivée

Tamerlan,

drivé par Bertrand de Folleville.

Un après-midi probablement prévu un peu tôt dans la saison,

mais gageons que,

pour notre prochaine réunion

 le dimanche 13 mai,

le soleil soit au rendez-vous.

"Le dimanche des Brandons arrive, comme on le sait, au premier dimanche de Carême."

D'origine païenne et célébrée jusque dans les années 1950,

cette fête traditionnelle suivant de près carnaval et qui  marque la fin du "vieil hiver" ,

 revit avec La Rabouilleuse (Issoudun).

"Les Feux des Brandons issoldunois étaient de grands bûchers élevés autour d'un mât central constitué par un entassement de matières très combustibles (paille, sarments de vigne, petit bois, mauvaises herbes, etc ...)

au-dessus duquel les jeunes gens secouaient, "brandouillaient", des perches enrobées à leur extrémité d'une poupée de paille simple ou en forme de croix.

Le mât central portait souvent à son extrémité un mannequin, bouhomme carnaval,

qui devait, bien sûr, brûler avec l'ensemble."

C'est ainsi que le dimanche 26 février, les "Rabouilleux, avaient ouvert leur porte pour un après-midi de fête

avant le défilé et le feu de brandons.

Dégustation de beignets, pets de nonne, crêpes et jus de pommes,

fabrication de brandons,

musique et danse traditionnelles,

ateliers radillats et petits instruments de musique  pour les enfants, 

cuisson du pain et de pâtisseries dans le four à pain, ...

  Merci à eux d'avoir fait revivre cette tradition

 et

bon courage pour leur prochain projet :

la reconstitution d'une boulangerie à l'ancienne

pour abriter leur four à pain déjà en place.

Ils ne s'appellent ni Jeanne ni Georges ...

mais les temps n'ont pas changé depuis Victor Hugo,

lui qui évoquait avec bonheur les joies d'être grand-père.

Moments partagés de "jeux",

de "dessin"

de "cuisine",

de "gourmandise",

de "cadeau" ... (on n'a pas tous les jours 10 ans !)

de "roi d'un jour", ...

moments simples que les mamie-papy ne peuvent qu'apprécier ! ...