7 - Olhao, Faro ... Sagres
Publié le 23 Mai 2014
Première halte de la journée,
Olhao,
son port d'embarquement pour les îles Armona et Fuseta appartenant au Ria Formosa,
son important port de pêche
et
son marché couvert très animé.
Puis la capitale de l'Algarve, Faro, où nous stationnons très facilement
sur le parking Sao Francisco au pied de l'enceinte;
peu de touristes dans la ville close, un grand calme ... un peu surprenant,
peut-être est-ce le fait d'être le 25 avril ?
Les deux tremblements de terre de 1722 et 1755 n'ont guère épargné la ville
qui n'a, ainsi, plus grandes traces de toutes les civilisations qui s'y sont succédées au cours des siècles
( phénicienne, carthaginoise, romaine, maure).
La cathédrale,
le palais épiscopal,
les différentes portes (arcs),
la marina,
la ville
et ce jour-là, une alléchante exposition de produits artisanaux !
fromages, charcuteries, miels, gâteaux ...
comment ne pas être tentés !!!
Petit détour par São Bras de Alportel
où nous espérons, sans conviction, visiter les musées du costume et du travail du liège...
mais ce jour de la Liberté est bien férié pour tous ;
nous nous contenterons alors de flâner dans les rues désertes
de ce petit village traditionnel situé sur les hauteurs.
Dernière étape du jour, Loulé,
où nous cherchons désespérément l'aire pour camping-cars décrite dans le guide !
Une seule solution : un parking avec déjà quelques CC stationnés là,
sûrement, comme nous, en désespoir de cause.
Après une nuit réparatrice, une petite découverte de la ville s'impose,
hélas sans Micheline qui souffre de plus en plus du dos.
Le centre historique autour du château maure, en travaux, n'est guère accessible
par contre nous arrivons dans un immense et surprenant marché.
Impossible de ne pas y trouver ce que l'on cherche !!!
Il y a affluence,
il est vrai que nous sommes samedi.
Un joueur d'orgue de Barbarie anime la place
et le petit marché d'artisanat local tout proche, semblable à ceux déjà parcourus.
Des vendeurs d'oranges tout le long de la route
qui nous conduit, après une petite erreur de parcours, à Silves ;
il n'est pas midi, le centre de santé est ouvert,
une chance pour Micheline qui peut consulter un médecin.
Une consultation, sans attente, avec piqûre et ordonnance
pour un traitement de quelques jours pour la modique somme de 5€.
Ça donne à réfléchir sur notre système médical français...
Emplettes, pharmacie puis,
tandis que notre malade se repose,
petite grimpette jusqu'au "castelo" et les remparts de grès rouges de cette ville
qui fut la capitale du puissant royaume maure d'Algarve.
Restauré dans les années 1940,
cet édifice règne sur la ville et la campagne environnante.
Une curiosité : l'énorme citerne (5 mètres de profondeur) construite à la fin du XIIème,
couverte par des voûtes reposant sur des colonnes.
Au pied du château la cathédrale date également du XIIème,
elle fut édifiée sur le site de l'ancienne mosquée.
Si tourisme et agriculture sont actuellement les ressources de Silves,
les industries du liège et des fruits secs en avaient fait au XIXème une ville bourgeoise.
Pour terminer cette chaude journée,
nous optons pour l'immense aire (2,50€/jour) de Portimão,
longeant la marina.
Ancien port de pêche important,
2ème ville la plus peuplée de l'Algarve,
cette station balnéaire accueille surtout plaisanciers et touristes
dans ses hôtels et résidences foisonnant sur la falaise...
Une promenade le lendemain matin à la marina
puis à la praia da Rocha,
l'une des plus belles plages de la région adossée aux rochers ocre rouge,
ne nous démentirera pas.
Un passage par Lagos que nous boycottons
étant donné que les camping-cars sont relégués à l'extérieur de la ville,
Luz, Burgau et le camping de Budens,
(au tarif un peu onéreux vu les prestations offertes...)
Pas de doute, nous sommes sur la "Côte d'azur" portugaise !
Soleil et chaleur sont toujours au rendez-vous le lendemain matin
pour notre départ vers Sagres avec, bâtie sur un promontoire rocheux,
sa forteresse où s'éteignit en 1460 Henri le Navigateur ;
une promenade en bord de côte avec une vue splendide,
sans agitation et sans béton,
sur les falaises et le Cap Saint-Vincent, "finistère portuguais",
extrémité sud-ouest de l'Europe,
nous ramène dans une atmosphère beaucoup plus sereine.
L'endroit semble prisé des pêcheurs qui ne craignent pas le vertige !!!
Avant de quitter ce site enchanteur un petit tour dans l'église (XVIème)
et sur la rose des vents pavée datant probablement de l'époque du prince Henri
et qui ne fait pas moins de 43 mètres de diamètre ...
C'est au cap Saint Vincent que nous terminons la découverte de la côte sud de l'Algarve
avec ses falaises vertigineuses, ses longues plages,
ses villes fortifiées, ses collines fleuries de l'arrière pays
mais aussi ses constructions inesthétiques ... accueillant régulièrement le tourisme de masse.
Alors qu'en sera-t-il de la côte Ouest ?