Une halte sur la route de la Brière : l'abbaye royale de Fontevraud
Publié le 23 Septembre 2015
Rien de tel qu'un qu'un petit voyage de quelques jours
pour vérifier si le circuit électrique du Delfin fonctionne (enfin !!!) correctement ...
Aurions-nous trouvé, cette fois-ci, un réparateur compétent ?
Pour ce faire, direction la grande Brière
avec une première étape à Fontevraud et son abbaye
près de laquelle nous sommes si souvent passés sans prendre le temps de visiter.
Une petite balade en fin d'après-midi dans le village
après notre installation sur l'aire aménagée pour les camping-caristes,
nous réservant la découverte de l'abbaye pour le lendemain matin ...
moins de monde et plus de temps.
Le village, l'église Saint-Michel, la lanterne des morts de la chapelle Sainte-Catherine, ...
Fondée en 1101 par Robert d'Arbrissel,
cette abbaye d'inspiration bénédictine
reste l'une des plus grandes cités monastiques d'Europe.
A l'origine monastère mixte,
elle deviendra avec Aliénor d'Aquitaine
la nécropole royale des Plantagenêt
comme en témoigne, dans l'abbatiale, la présence de son gisant
et de ceux son mari d'Henri II et de son fils Richard Coeur de Lion.
De nombresse abbesses issues de grandes familles seigneuriales
s'y son succédées.
La Révolution française mit fin à l'existence de l'ordre de Fontevraud.
En 1804, Napoléon en fit une prison pour les condamnés de droit commun,
prison qui ne ferma ses portes qu'en 1963 !!!
A partir de cette date débutent de gros travaux de restauration
qui donneront une troisième vie à l'abbaye :
centre culturel, lieu de création artistique, hôtel et restaurant, ...
Deux monastères sur les quatre d'origine subsistent ;
le plus important, le Grand Moûtier héberge
l'église abbatiale, construite en tuffeau, s'élançant vers le ciel,
le cloître, centre du monastère,
la salle du chapitre et ses peintures attribuées à Thomas Pot (vers 1565),
restaurées à la fin du siècle dernier,
les cuisines romanes, (fumoir peut-être ?), dans le prolongement du réfectoire,
et le grand dortoir accueillant actuellement une oeuvre de Claude Lévêque,
sans oublier les jardins.
L'abbaye c'est aussi
le cloître et la chapelle saint-Benoît, les infirmeries,
le prieuré saint-Lazare, ...
Une visite fort agréable dans la douceur d'un matin de fin d'été
dans ce lieu chargé d'histoire
qui, à l'image des Paradores espagnols, a choisi une nouvelle vie.
Superficie, dimension, beauté des bâtiments,
diversité d''architectures m'ont particulièrement impressionnée,
mais je n'y ai, à mon grand regret, pas trouvé d'âme ...