PORT-LOUIS, LORIENT
Publié le 2 Octobre 2013
Etonnement à notre arrivée à Port-Louis,
les deux aires pour C-C sont pratiquement au complet
et il ne faut pas faire trop les difficiles pour trouver un emplacement.
Nous comprenons rapidement la raison de cette abondance de camping-caristes :
nous sommes en période de grandes marées !
Bâtie sur une presqu'île qui garde l'entrée de la rade,
Port-Louis fut dès le Moyen-Age port de commerce et port de pêche.
Durant les guerres de la Ligue, les Espagnols, venus soutenir les catholiques,
y érigèrent une citadelle qui sera en partie détruite après leur départ ;
Louis XIII la fit reconstruire et donna son nom à la ville, le port du roi.
En 1664, La Compagnie des Indes en s'y installant
amena de nombreux négociants qui contribuèrent à sa prospérité,
avant que Lorient n'occupe le devant de la scène.
Et si l'on s'engageait dans cet imposant édifice ...,
classé monument historique,
abritant, entre autre, le musée de la Marine
et celui de la Compagnie des Indes.
Une promenade sur les remparts,
arsenal, bastions, poudrière, four à pain, ...
avant d'aller flâner dans la vieille ville avec ses maisons anciennes
et de profiter du bord de mer.
Le soleil, timide au réveil, nous accueille à notre arrivée à Lorient;
petite traversée en vedette,
douceur,
tout pour une journée agréable dans les pas de mon enfance.
le port de plaisance,
le quai des Indes,
le cours de Chazelle
le restaurant Le Pic,
avec son décor rétro rappelant les brasseries parisiennes
et sa cuisine fine et gourmande :
mise en bouche, cassolette de pétoncles aux petits légumes,
mille-feuilles de filet de caille à la mousse de foie gras,
aiguillettes de canard grillées, filet de morue cuit en papillotte,
compotée fraise-rhubarbe au mascarpone,
fondant chocolat-caramel,
café et gourmandises ...
un vrai délice ...
Merci Christine et Jean-Michel.
C'est avec un après-midi vraiment breton (crachin) que nous poursuivons notre balade lorientaise,
direction la base de sous-marins et ses trois gigantesques bunkers,
forteresse de béton construite de 1941 à 1943
pour abriter la principale base allemande de la façade Atlantique.
La ville s'est réappropriée ce site militaire en "associant filière nautique high-tech et tourisme",
avec notamment le musée des sous-marins de l'Atlantique
et la visite de La Flore, permettant de découvrir la vie à bord d'un sous-marin.
J'ai peine à imaginer la vie de ces sous-mariniers ...
promiscuité, enfermement, isolement ...
enfin même s'il ne fait pas bien beau à la fin de notre visite,
je suis beaucoup mieux au grand air !