En route pour la cité du Ponant
Publié le 24 Octobre 2019
Toujours accompagnés par le soleil,
nous continuons notre découverte du Finistère nord
en poursuivant vers Portsall,
sinistrement connu pour le naufrage, en 1978, de l'Amoco Cadiz,
un tanker géant venu s'échouer un jour de tempête,
provoquant une catastrophe écologique sans précédent.
Superbes paysages tout au long de la route touristique
comme au niveau de la plage du Melon à Porspoder,
un petit crochet dans les terres,
à Saint-Renan,
le temps de faire quelques emplettes tout en découvrant cette ville
située dans le haut de la vallée de l'Aber-Ildut,
réputée très longtemps pour son important marché,
(et pour la petite histoire ville natale de Nolween Leroy) :
quelques vieilles maisons (XVème et XVIème siècles),
église Notre-Dame de Liesse (XVIIIème), ...
Retour sur la côte,
où, à l'extrême ouest du Finistère, se dresse, face à la mer d'Iroise, la Pointe Saint-Mathieu,
un cap de falaises abruptes balayées par les vents.
Un temps splendide pour un paysage grandiose.
De l'abbaye édifiée au XIème siècle ne restent que des ruines
qui permettent, malgré tout, d'entrevoir l'importance de l'édifice :
façade romane, arcades de la nef, voûte du choeur, ...
Placée sous la protection de Saint-Mathieu, elle aurait détenu une partie de son crâne.
Un petit musée, installé dans la chapelle Notre-Dame de Grâce présente quelques vestiges.
Les moines bénédictins qui y étaient installés
assuraient aussi une surveillance du littoral du haut d'une tour.
Devenue bien national après la Révolution,
ils durent abandonner les lieux.
En 1927,
un monument national a été érigé à la mémoire de tous les marins morts en mer ;
la stèle de 17 mètres de haut représente une femme en deuil tournée vers l'océan
et le fortin du XIXème, devenu cénotaphe, rend hommage à tous les marins d'Etat
disparus lors de conflits et morts pour la France.
Un bon bol d'air,
une belle découverte,
la mer à perte de vue, ...
Un régal pour les yeux !
Il nous faut pourtant reprendre la route,
direction Brest et plus particulièrement le parking d'Océanopolis,
tout près du port de plaisance du Moulin Blanc ;
parking idéal autant pour la visite du parc que pour la visite de la ville,
la station de bus (ligne 3) étant toute proche.
.
Une nuit particulièrement venteuse,
un ciel bien nuageux au réveil,
serons-nous épargnés par la pluie pour notre journée dans Brest ?
Munis de notre ticket "1 jour pluriel",
à nous la découverte de la ville du Ponant ...
la rue de Siam, l'artère principale de la ville,
le téléphérique, moyen de transport permettant de joindre l'autre rive de la rivière Penfeld,
(découvrir, à 72 mètres de hauteur en à peine trois minutes,
le pont de Recouvrance, la tour Tanguy, la rade,
les installations de la Marine Nationale
et arriver au quartier des Capucins,
de quoi avoir quelques frissons !!!),
les Ateliers des Capucins,
d'anciens bâtiments de l'Arsenal, construits au XIXème siècle
et reconvertis en centre culturel et commercial,
la rue Saint-Malo,
la plus ancienne rue de Brest,
une enclave parmi les constructions récentes,
reflet de ce que devait être la ville avant les bombardements,
le pont de la Recouvrance, (pont levant),
surplombant la base navale.
Une bonne crêpe, à l'abri, pendant l'averse du midi
et en route pour la préfecture maritime (expositions, maquettes, ...),
l'esplanade présentant des véhicules militaires de 39-45,
le château abritant le musée de la Marine,
une forteresse médiévale épargnée par les guerres,
témoin du passé maritime et militaire de la ville ;
bâtie sur un éperon rocheux,
elle domine le fleuve et la rade.
Nuit plus calme,
accalmie météo,
matinée prometteuse pour un voyage au coeur des océans à Océanopolis :
un "univers fascinant de diversité" au pavillon Bretagne,
une "immersion dans une féérie de couleurs" dans le pavillon tropical,
un "voyage inoubliable au coeur des glaces",
un imposant bassin pour une rencontre avec les loutres de mer ...
Un moment magique !
A plus tard pour de nouvelles découvertes en terre bretonne ...