Le blog de ghimi

Dernière étape de notre séjour  en Camargue,  la ville des "Eaux Mortes",

d' où Saint-Louis embarqua par deux fois pour les croisades.

Installés sur l' aire de camping-cars, à deux pas des remparts, la ville s' ouvre à nous.

Une petite balade découverte

dans les rues de la ville

jusqu' à la place Saint-Louis,

 l'église Notre-Dame des Sablons

(avec ses vitraux très particuliers) 

et l' église des Pénitents Gris.

Mais le plus spectaculaire de cette cité, ce sont bien ses remparts :

la Tour de Constance,

un des donjons les plus majestueux de l' architecture du Moyen Age,

et les 1634 mètres de remparts flanqués de 20 tours  achevés à la fin du XIII^ème siècle.

Découvrir la ville en en faisant le tour est une pure merveille ...

Mais Aigues-Mortes vit bien au-delà de ses murailles.

avec ses salins, (sa vocation salinière remonte à l' Antiquité),

et son port de plaisance.

Y aurait-il un concours de bateaux fleuris ?...

Cette ville, marquée par l' empreinte des croisades qui affiche un prestigieux patrimoine au milieu des marécages, mérite vraiment de s' y attarder.

A la sortie des Saintes-Maries, ce parc, d'un parcours de 7 kilomètres environ,

nous immerge vraiment au cœur de la Camargue.

Cet environnement protégé, si particulier,

de marais,

d' étangs,

de roselières,

et de roubines,...

favorise la présence d' un grand nombre d' oiseaux sédentaires ou migrateurs

que l' on peut observer de très près dans des observatoires ou en haut des tours d' observation.

Faune, certes, de cette région mais aussi flore spécifique,

salicornes,

tamaris, ...

Deux heures de promenade à proximité des oiseaux dans le silence et dans une nature restée  sauvage, une balade vivement conseillée aux petits comme aux grands.

... à l' origine des Saintes-Maries de la Mer.

Capitale de la Camargue,

lieu de pélerinage des gitans,

la ville prit ce nom en 1838.

L' église fortifiée des XI ^ème et XII^ème

protège les reliques des saintes.

Rien de tel que de se promener sur le chemin de ronde du toit de l'église pour découvrir la ville.

Mer agitée,   

et bourrasques de vent ... nous font plutôt rechercher des zones abritées ...

Une petite visite de la ville,

 puis embarquement à bord du petit train camarguais pour une balade autour

de l' étang de Launes 

où nous apercevons nos premiers flamants roses,

 approchons les chevaux "Camargue"

(nés noirs les poulains à l' âge adulte auront une robe blanche tout comme leurs parents),

et découvrons les maisons des gardians aux toits de sagne (roseaux des marais).

Un petit air de Camargue pour le dîner avec tellines et pains camarguais,

et de grands coups de vent pour nous "bercer" tout au long de la nuit.

... Arles.

Amis camping-caristes, si tout comme nous vous possédez un guide un peu ancien des aires de camping-cars, ne chercher pas l' aire de la rue de la Bouvine ...

L' aire de service est désormais installée en bordure du Rhône à deux pas de la ville et il est possible de stationner sur le parking attenant.

Située au départ du delta du Rhône, Arles a été classée Ville d' Art et d' Histoire.

Lieu  d'habitat celte, elle devint romaine vers 46 avant J-C.

De son époque romaine subsiste l'amphithéâtre, construit vers 90 après J-C

sur le flanc nord de la ville, (200 000 spectateurs pouvaient s'y installer),

qui, depuis 1830, accueille les courses à la cocarde et les corridas.

Du haut des gradins, nous profitons d'un superbe point de vue sur la ville.

Théâtre, termes, ... sont aussi à voir ...

Autre période riche de la ville, le XII^ème avec la construction de l'église Sainte Trophime, 

son cloître achevé au XIV ^ème 

(en cours de restauration),

et les bâtiments des chanoines,

avec vitraux (modernes) et tapisseries d' Aubusson.

Le petit train permet une promenade bien tranquille dans la ville

mais le mieux est encore de s'y promener à pied.

Les XVII et XVIII ^èmes siècles ont vu la construction de nombreux hôtels particuliers.

Avant de retrouver notre Delfin une dernière promenade s' impose le long du Rhône jusqu' à l' ancien pont ferroviaire dit pont aux lions.

Depuis 1981, l' ensemble des monuments romains et romans d' Arles sont classés par l' UNESCO au patrimoine mondiale de l' humanité.

Bien des monuments nous restent à visiter sans compter le musée Réattu (Donation Picasso) et la fondation Van Gogh. Alors à quand le prochain séjour ? ...

... entre toutes ces dates ?

1842 : début du siège d' Orléans par les Anglais.

1492 : découverte de l' Amérique par Christophe Colomb.

1576 : l' Archiduc d' Autriche, Rodolphe de Habsbourg,

est couronné à la tête du Saint Empire Germanique.

1793 : début du procès qui va mener Marie-Antoinette à l' échafaud.

1822 : Victor Hugo épouse Adèle Fouché à l' église Saint Sulpice de Paris.

1929 : signature de la Convention de Varsovie.

1935 : naissance de Luciano Pavarotti.

Le 12 octobre, bien entendu !

Mais le 12 octobre à retenir c' est sans nul doute le 12 octobre 1975 

puisque ce dimanche là, à la clinique des Bleuets à Châteauroux, naissait, à 13h15,

un petit bonhomme de 3,160  kg  mesurant 49 cm et prénommé 

Sébastien.

Le petit bébé a bien grandi, bien forci ...

et nous ne pouvons que lui souhaiter un 

joyeux anniversaire

entouré de sa petite famille.

 Encore une fois 35, et puis encore une autre et tout ira bien.

Bonne journée et gros bisous...

Etre bénévole c' est bien sûr donner de son temps,

mais c' est aussi des moments d' échanges,

et des occasions de rencontres et de déplacements.

Cette fois-ci, le bénévolat nous menait jusqu' à Marseille : 

une journée de travail méritait bien aussi une journée de tourisme !...

Installés au camping de La Verdière à Septèmes-les-Vallons,

à quelques kilomètres de la grande ville,

nous avons apprécié l' efficacité des bus et du métro.

Arrivés sur la Canebière,

direction le vieux port le temps de prendre une bouffée d' air marin,

et d'apercevoir la Bonne Mère !

Promenade et repas pris sur les quais à la terrasse de l' Hippocampe,

et promenade, en petit train, jusqu' à Notre-Dame de la Garde,

en passant le long des forts Saint-Jean et Saint-Nicolas,

en apercevant au loin les îles du Frioul

avec le Château d' If, rendu célèbre par l' oeuvre d'A. Dumas,

et en suivant la corniche 

avant d' arriver en haut de la colline (147,85m) et d'atteindre la basilique,

construite en 1851 et consacrée en 1864.

Une statue monumentale de la Vierge portant son fils bénit la ville et le port.

L' intérieur de l'édifice fait de mosaïques et de dorures,

les nombreux ex-voto,

et la statue en argent de Marie, au-dessus de l'autel principal,

sont un témoignage de la foi et de la reconnaissance des pèlerins.

Depuis l' esplanade, un panorama de la ville de toute beauté s' offre à nous.

Puis retour dans la ville, balade dans les rues

et achats ...

de savons de Marseille bien entendu !

Au revoir Marseille

et peut-être à une prochaine visite

il y a tant à découvrir !

Le dimanche 26 septembre, l' hippodrome de Paris-Vincennes mettait en avant les milliers de bénévoles qui contribuent au bon fonctionnement des courses hippiques et valorisent les hippodromes de province ... et nous étions du lot !

Pris en charge par notre président de la société des courses, M. Bodard, 

nous découvrons vers 11h30 l'hippodrome de Vincennes.

Accueil en musique,

séance photos,

puis repas, préparé par Lenôtre, sous un immense chapiteau, installé en bordure de piste.

Royale de foie gras, jus aceto,

Brochette de saumon à l'aneth et pomme verte,

Gaspacho de tomates jaunes, sorbet à la moutarde,

Gambas en Dôme, tomate citronnelle.

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Veau confit, pleurotes,

Crème de parmesan safranée.

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Fromages affinés.

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Nougatine feuilletée, glacée vanille noisette,

Mirabelles pochées à la bergamote.

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Café

"Roudoudou bord de mer"

Madeleines

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Bordeaux Sirius 2006 Maison Sichel

Champagne

Repas agrémenté par la présentation des "miss", concourant pour le titre de Miss Hippodrome

tout d' abord en short,

puis en robe,

vote des bénévoles et verdict :

notre préférée n' est que première dauphine ! ...

mais Miss Hippodrome, élève driver, est bien belle elle aussi !

Quelques jeux aussi pour un très, très, très modeste bénéfice !

Un peu moins de pluie, nous pouvons partir à la découverte du site :

la balance,

le hall des paris,

les box,

le rond de détente,

sans oublier les rois de la piste ...

Hélas la météo ne s' arrange pas ... et il est bien temps de regagner notre Berry ! 

Merci  à la Société du Cheval Français et à son président, Dominique de Bellaigue,

pour l' organisation de cette journée des bénévoles,

et merci aussi, bien sûr, à notre président pour sa disponibilité.

Architecture romane et vitraux contemporains autour des créations de Jean Mauret

pour cette journée découverte "Vallée de la Théols",

commentée par Jean Mauret lui-même et Christian Cribellier.

Une météo peu engageante, pluie, vent et froid ... 

mais toujours le même plaisir à retrouver la place de Nohant

et sa petite église Sainte Anne à deux pas de la maison de George Sand.

Ce modeste édifice roman ayant appartenu à l' abbaye de Déols et classé monument historique depuis 1945 aurait grand besoin de restauration ... 

 Jean Mauret y a refait tous les vitraux :

sobriété et mise en valeur du seul élément restant,

 un rayon de soleil nous aurait sûrement permis d' y découvrir une toute autre lumière...

2 ^{ème étape}, l' église romane Saint Martin d' Ardentes, en bordure de l' Indre,

classée monument historique et ayant appartenu elle aussi à l' abbaye de Déols.

Cette église construite sur deux périodes au cours du XII^ème siècle est de style bénédictin.

Sur la façade nord s'ouvre un large portail avec, sur la moulure supérieure,

un agneau nimbé portant une croix.

On remarque de beaux chapiteaux décorés d' animaux.

Seule l' absidiole sud subsiste.

Entre 1992 et 1994, une restauration complète de l' église a été effectuée par les Monuments Historiques pour redonner à l' église son aspect d' origine.

Le retable de Saint Martin a été déplacé

et toutes les fenêtres cintrées ont été pourvues de nouveaux vitraux signés J. Mauret.

Dernière étape de la matinée : l 'église de Sassierges-Saint-Germain,

église romane de la seconde moitié du XII^ème siècle.

Un petit rappel historique sur les vitraux ...

par notre maître-verrier,    

et un coup d'œil sur les peintures murales

et les sculptures.

Un pique-nique convivial, bien à l' abri de la pluie et du froid,

puis reprise du circuit ... avec le soleil, enfin de retour.

Ambrault et son église (propre comme un sou neuf ...).

(Mimi Durand toujours curieux des réalisations en bois !...)

Une rosace lumineuse, aux couleurs chaudes, signée J.Mauret 

côtoie des vitraux de la deuxième moitié du XIX^ème siècle réalisés par l' atelier Jurie de Bourges.

Avant d'arriver à l' église  Saint Saturnin de Vouillon, nous découvrons aux abords du village une lanterne des morts .

  (Combien d' années sommes-nous passés à côté sans la voir?)

Cette église romane (ayant elle aussi appartenu à l' abbaye de Déols) ne représente qu' une partie de l' édifice initial, comme on peut le constater en regardant sa façade amputée sur sa partie méridionale. 

Une restauration des lieux serait à envisager assez rapidement ...

Sur le chemin du retour, une très belle grange à auvent,

à deux pas de l' église Saint-Pierre de Bommiers

qui dépendait du prieuré de Vouillon possédé par l'abbaye de Déols.

La façade ouest et son portail ont été reconstruits en 1854,

toutefois la partie est avec le transept, l' abside et les absidioles a été conservée.

La simplicité de la nef

contraste avec le transept, le chœur,

et ses deux petites arcatures aveugles,

l'abside et les absidioles aux colonnes et chapiteaux d'une grande richesse.

(La remise des clés et de la loi)

(Les prunelles des personnages sont chargées de plomb ce qui anime leur regard).

Les stalles de style flamboyant datant du XVI^ème siècle proviennent du couvent des Minimes fondé à proximité;

cet ensemble offre une décoration très riche.

Samson et le philistin,

Adam et Eve et l'arbre de la connaissance du bien et du mal.

Le banc seigneurial proviendrait de la chapelle du château de Bommiers et serait d' une période postérieure aux stalles.

Cette petite église rurale qui possède également de superbes statues de bois polychrome peut s'enorgueillir de la richesse de son architecture et de son mobilier.

Une belle journée sur un parcours de peu de kilomètres dans notre proche Berry avec une découverte intéressante de notre patrimoine roman enrichi de vitraux contemporains. 

"Colchiques dans les prés 

fleurissent, fleurissent,

colchiques dans les prés,

c' est la fin de l' été."

Jeudi 23 septembre,

"A pas menus, menus,

Le bel automne est revenu ...".

... mais le nom de jeune fille de ma grand-mère maternelle.

Mariée à mon grand-père Camille Grangier,

elle était née à Ennordres le 9 mai 1909 et est décédée le 17 mars 1990 à Vierzon.

Ses parents,

Firmin, Alexandre Pigny né en 1872 à Méry-es- Bois et décédé en 1951 à Ennordres

et Jeanne Albertine Mercier née en 1883 et décédée en 1965 à Ennordres,

s' étaient mariés en 1905 et avaient eu 3 autres enfants :

Albert né en 1908,    

Marcel né en 1911

et Robert né en 1920.

Mariés, ils ont tous quitté ce monde, seule Madeleine l' épouse de Marcel affiche 93 ans.

8 petites-filles, 3 petits-fils mais aucun arrière petit-fils portant le nom de Pigny,

 la branche de mon arrière grand-père Firmin ne peut faire perdurer le nom de famille.

Quant à ce  patronyme, "il désigne celui qui est originaire d' une localité appelée Pigny. La commune du Cher est mentionnée en 1216 sous la forme Pegniacum. (Signification : le domaine de Pinius, nom d' homme latin)".