Le blog de ghimi

Un petit tour dans Kaysersberg,

autant en camping-car qu'à pied, ...

(Jean-Pierre aime bien ajouter un peu de piment à nos itinéraires ...

et puis ... les deux balades ne peuvent que se compléter !!!).

Cité natale du Docteur Schweitzer,

cette petite ville est réputée pour son marché de Noël traditionnel

avec, spécialement cette année, 

une exposition sur les "crèches cachées de la Forêt Noire".

Ambiance magique de fin d'après-midi,

décorations et illuminations,

tout pour séduire les grands enfants que nous sommes encore !

Soirée étape sur l'aire privée du domaine Fritz,

ancien moulin reconverti en domaine viticole.

Petit historique, visite, dégustation,

ménés de main de maître par le propriétaire vigneron,

grand commercial,

dépositaire également de produits du terroir.

Riesling, Pinot gris, Gewurztraminer, crémant, ...

Difficile d'apprécier certains de ces cépages

lorsqu'on est attaché à un producteur alsacien depuis un certain temps ...

Fraîcheur et soleil pour notre départ matinal vers Riquewihr

et la bonne surprise de voir le parking pratiquement vide !

Un village toujours aussi beau,

ayant troquer ses géraniums contre de superbes décorations !

Quelques kilomètres et nous voici à Ribeauvillé,

petite ville à l'atmosphère moins intimiste et moins chaleureuse,

peut-être parce que les petits chalets ne sont pas encore ouverts...

La matinée se fait longue, le ventre de Michou crie famine ...

un bretzel devrait faire l'affaire !

Fin d'après-midi au camping de l'Ill à Horbourg-Wihr pour deux nuits,

à deux pas de Colmar :

un peu de repos bien mérité,

avant une journée "promenade-découverte" des divers marchés colmariens.

Quelques soient les saisons, Colmar garde son charme

et encore plus au moment de Noël

quand illuminations et guirlandes lumineuses redessinent la ville ...

La foule se presse vers les échoppes et les maisonnettes,

décorations, artisanat, produits régionaux, animations pour les enfants,

chacun y trouve sa place ...

au restaurant aussi d'ailleurs où nous prenons le temps de déguster

une choucroute aux cinq viandes,

 installés confortablement Au Koïfhus.

Un peu de repos en fin d'après-midi dans le cloître contemporain

en grignotant un manala,

puis direction la Petite Venise

pour notre rendez-vous avec les petits chanteurs et Saint-Nicolas suivi ...

du Père Fouettard !

Un beau et long samedi de décembre ;

mais ne serait-il pas temps de reprendre le bus ?

Un ciel clair et quelques rayons de soleil tentant de percer à l'horizon,

la caravane camping-cariste en place,

l'aventure peut commencer ...

Premier arrêt, au coeur des Vosges, à Nol,

à la distillerie "Lecomte-Blaise" reconvertie en musée,

son unité de production se tenant dans des lieux mieux adaptés

et surtout correspondant aux "fameuses" normes européennes :

visite, dégustation et ... premiers achats ...

Pourquoi pas un apéritif aux bluets des Vosges, un cocktail sauvageon,

une eau de vie, une liqueur gourmande, une absinthe ou même un whisky !

le choix ne manque pas ...

Repas tranquille dans le Delfin avant de se diriger vers Le Tholy,

à la "Maison Louis" où deux affineurs de munster fermier ont su allier

tradition et innovation en proposant la projection en 3D

d'un film racontant la vie à la ferme autrefois dans les Vosges,

avec, tout au long du film et suivant les saisons, quelques odeurs diffusées.

Une belle histoire que celle de Manon et de son grand-père

avec une intéressante documentation sur le dur labeur des schlitteurs...

à voir et peut-être même à revoir !

Si la météo en ce début de décembre est clémente,

quelques tas de neige témoignent encore des chutes de neige de la semaine passée !!!

Quelques kilomètres avant de s'installer sur l'aire de Gérardmer pour une soirée-étape ...

un p'tit briefing rapide autour d'un verre pour actualiser le programme,

(la fraîcheur de la nuit tombante n'incitant pas vraiment à s'attarder !)

Matinée tranquille dans cette ville connue pour sa production de linge de maison

mais également comme station de sports d'hiver reconvertie l'été

en station touristique autour de son lac, le plus grand des Vosges.

Balade jusqu'au marché et à l'église Saint-Barthélémy toute proche,

(incendiée durant la guerre, elle fut reconstruite dans les années 1950),

un peu de lèche-vitrine ...

et nous voilà bientôt prêts pour un après-midi "confiserie".

Une vraie "leçon de choses", devant nos yeux étonnés,

que la fabrication des bonbons  de la Confiserie des Hautes-Vosges :

recette, cuisson ... (avec la vérification à main nue de la température de 145° !!!),

incorporation d'huiles essentielles, malaxage, moulage, emballage ...

et dégustation, bien entendu.

Un savoir faire artisanal à préserver.

Ce site de Plainfaing quitté,

direction le col du Bonhomme (949m) ...

Au revoir les Vosges, l'Alsace nous attend.

Douceur d'automne,

ciel noir, gris, parfois bleu,

soleil jouant épisodiquement avec les nuages,

route tranquille,

aire pour la nuit au port fluvial de la Maladière à Chaumont,

balade sur le chemin de halage du canal de la Marne à la Saône à la nuit tombante,

journée, somme toute, agréable bien qu'arrosée de temps à autre.

Halte idéale que cette nuit au port

avant de rejoindre le groupe de camping-caristes en partance

pour le circuit des marchés de Noël alsaciens.

Quelques tours et détours dans Remiremont ...

l'accès à l'aire étant rendu quelque peu dfficile pour cause de travaux !!!

Bel emplacement certes, derrière la gare,

par contre entendre le "ronron" d'un train en attente une nuit durant ...

 comme berceuse, on fait mieux !

Promenade "découverte" de la ville

l'abbatiale Saint-Pierre

Bâti à l'origine sur le sommet montagneux, le monastère de femmes,

fondé par Romaric en 620, s'est installé par la suite dans la vallée.

Pour être admises au "châpitre des Dames" de Remiremont,

les jeunes filles devaient faire preuve de 16 quartiers de noblesse;

elles ne prononcaient pas de voeux, sauf l'abesse ...

L'ancienne abbatiale en grande partie gothique

a eu sa façade et son clocher rebâtis au XVIII^ème siècle.

L'intérieur abrite un superbe retable avec plusieurs châsses de reliques

ainsi qu'une statue de Notre-dame du Trésor (XI^ème).

l'ancien palais abbatial

avec autour des maisons de chanoinesses (XVII^ème et XVIII^ème)

et le jardin des Olives,

la rue principale et ses arcades,

les diverses fontaines du début du XIX^ème ,

et la statue du Volontaire, construite  en reconnaissance du civisme des habitants

au moment de la Convention, ...

un dernier tour de ville

avant de retrouver le groupe et faire connaissance

autour du pot d'accueil préparé par Jean et Marie-Paule :

programme, composition des groupes, consignes, ...

le top départ ne devrait pas tarder !

Une nuit sur le petit camping municipal de Villeneuve dans le département voisin,

puis direction Figeac.

Sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle,

la cité de Champollion a connu son essor aux XIII^ème et XIV^ème siècles

avec ses marchands qui firent construire de magnifiques demeures,

décorées du traditionnel soleilho, (galerie ouverte),

 véritable témoignage de l'âge d'or de la ville.

La ville haute et ses remparts,

les maisons commerçantes médiévales et les ruelles,

l'abbatiale Saint-Sauveur,

ancienne église d'un monastère fondé au IX^ème siècle,

classée au titre des monuments historiques en 1840,

 mais ayant subi quelques décennies plus tard des restaurations mal contrôlées ;

seule la salle capitulaire du cloître subsiste,

elle est devenue, au XVII^ème, la chapelle Notre-Dame de la Pitié, ...

Il fait vraiment bon flâner à Figeac

et même à s'y attarder quand, en plus, on y arrive jour de marché ...

 comment ne pas se laisser tenter par quelques produits locaux !

Un détour par l'Aveyron pour un après-midi tranquille

à Villefranche-de-Rouergue, bastide royale.

Balade jusqu'au coeur de la ville par d'étroites ruelles

nous menant jusqu'à la place centrale,

entourée d'arcades surmontées de demeures gothiques ou Renaissance,

et à la collégiale Notre-Dame dressant son gigantesque clocher-porche ;

commencée en 1260,

sa construction s'étala jusqu'à la fin du XV^ème.

On peut notamment y admirer de superbes stalles sculptées

(animaux fantastiques, personnages grotesques, ...).

Balade dans la ville,

puis au bord de l'Aveyron

avant la visite de la chapelle baroque des Pénitents noirs (XVII^ème).

Une petite pensée en ce jour du 11 novembre pour nos Poilus

ainsi que pour tous ceux qui ont donné leur vie pour la paix

avant de retrouver notre Delfin pour notre dernière visite de ce séjour.

Dernière étape et pas la moindre ...

un moment de retrouvailles avec Elios,

belle occasion aussi de retrouver Josette et Jacques ...

entre soleil et pluie ...

(N'avais-je pas cru comprendre qu'il faisait toujours beau dans le Lot !!!)

Vilain temps à l'extérieur ... chaleur et gentillesse à l'intérieur ...

A bientôt les amis !

Soleil retrouvé sur le chemin du retour et sur notre Berry, ...

bien sûr qu'il peut aussi faire beau sur notre Boischaut !!!

Petit matin frisquet et humide à notre départ de Gramat ...

direction le Lot et ses longs méandres

via Labastide-Murat,

ville natale de Joachim Murat,

maréchal d'Empire et roi de Naples,

beau-frère de Napoléon I^er.

Repas de midi à proximité de Saint-Médard

et ramassage de noix en bordure de route

avant d'arriver à Puy-l'Evêque accompagnés par quelques rayons de soleil ...

Installés près de la gendarmerie non loin de la vieille ville,

en route pour la découverte de cette cité médiévale,

annexée par l'évêque de Cahors

au moment de la croisade des Albigeois.

Bâti sur un promontoire rocheux dominant le Lot,

Puy l'Evêque s'est regroupé autour de son palais épiscopal

en s'étendant jusqu'à la Cale

où s'effectuaient les chargements de vins de Cahors.

La cale et la fontaine des Thérons,

le moulin de Pontonié,

la chapelle Saint-Michel (XV^ème),

la tour épiscopale,

les portes,

les maisons médiévales ainsi que du XVIII^ème et du XIX^ème,

les hôtels particuliers, ...

sans oublier l'église Saint-Sauveur du XIV^ème siècle

avec son portail flamboyant, (Vierge et Saint-Jean aux pieds du Christ crucifié), ...

Une belle découverte actuelle des quartiers anciens

tout en remontant le temps grâce aux cartes postales de la vie d'autrefois.

Valorisons bien sûr le patrimoine bâti ...

mais surtout n'oublions pas la gastronomie locale !!!

aussi pourquoi ne pas terminer la découverte des lieux

avec la dégustation du gâteau aux noix de Franck Tonel ... un vrai délice !

Un passage obligé par Cahors suite à une déviation,

un arrêt dans le charmant petit village de Saint-Géry, ...

et nous voici arrivés à Saint-Cirq-Lapopie,

mon coup de coeur de cette semaine lotoise.

"Un piton rocheux,

des maisons qui dégringolent en une élégante harmonie

de toits bruns, de murs à pans de bois, de ruelles pentues

et tout en bas,

comme pour donner encore un peu plus d'ampleur au site,

le ruban sombre du Lot. ...

Village tout droit sorti du Moyen-Age,

Saint-Cirq-Lapopie respire l'histoire.

Il suffit de s'attarder quelques instants dans ses rues

pour revenir quelques siècles en arrière.

Ici une maison tour-pigeonnier du XIII^ème,

là des fenêtres à meneaux Renaissance,

plus loin les arcades d'échoppes médiévales ..."

Comment ne pas être séduit par un tel lieu ...

où le temps semble avoir suspendu son vol !!!

Pas étonnant qu'André Breton aimait à y séjourner ...

Une route à travers les plantations de noyers

et nous voici à Martel, bien installés sur l'aire toute proche du centre ville.

Un passage à l'office de tourisme situé dans le palais de Raymondie,

puis munis du dépliant "itinéraire-découverte",

nous voilà prêts à parcourir cette ville

qui doit son existence à la convergence des routes nord-sud et ouest-est

par lesquelles transitaient le précieux sel de l'Atlantique et le vin d'Aquitaine :

la halle sur la place la plus importante de la cité médiévale,

la maison Fabri remaniée à la renaissance,

la rue Sans-Lys,

les hôtels particuliers (de Briance, de Vidalie, ...)

avec sur leurs portes d'entrée le heurtoir situé à hauteur d'un cavalier monté,

l'église Saint-Maur se dressant telle une forteresse avec son clocher-porche,

la petite rue du four et son vieux puits,

le grenier d'abondance (maison du XVI^ème), en contre-bas,

la tour Tournemire, tour de guet et de défense,

la tour des cordeliers,

la place du sel,

la porte de Brive,

la tour des Pénitents, ...

Journée prometteuse au niveau météo le lendemain matin

quand nous quittons la ville aux sept clochers ;

pas de doute, il faut en profiter pour visiter Rocamadour.

Stationnés, sur les conseils de l'OT, sur le parking du château,

nous pouvons en toute quiétude découvrir, agrippé à la falaise,

ce "Grand Site de Midi-Pyrénnées".

Située sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle,

la cité sacrée surprend quant à ses différents niveaux de construction,

la coutume veut que l'on la définisse ainsi :

"Les maisons sur la rivière,

les églises sur les maisons,

les rochers sur les églises,

le château sur les rochers"...

Et c'est incontestablement du haut des remparts du château

que l'on se rend vraiment compte de l'à-pic de quelques 150 mètres

au-dessus de la rivière Alzou.

Classé au Patrimoine Mondial de l'UNESCO

au titre de son appartenance au chemin suivi par les jacquets,

le sanctuaire,

qui doit sa réputation à la découverte en 1166 du corps intact de l'ermite Saint-Amadour,

attire de nombreux pélerins venus prier la Vierge Marie

mais bon nombre de visiteurs aiment aussi y flâner, appréciant la sérénité du lieu :

l'escalier des pélerins et ses 216 marches,

la basilique Saint-Sauveur,

la crypte,

la chapelle miraculeuse, l'une des 7 autres chapelles bâties au creux du rocher,

abritant la Vierge Noire vénérée depuis plus d'un millénaire, ...

Balade dans la rue principale,

arrêt repas à "La table du curé",

(bonne table d'ailleurs !),

et retour au Delfin dans la facilité ...

un vrai plaisir que de gravir le rocher avec ... les ascenceurs !!!

Une très belle journée ...

Quelques kilomètres plus loin, nous nous installons à Gramat,

gros bourg bien tranquille, idéal pour une soirée-étape ;

une dernière petite marche dans le centre-ville,

(halle XIX^ème, tour de l'Horloge XVI^ème, ...),

quelques emplettes,

et voilà juste le temps de rentrer avant que la pluie ne nous surprenne ...

A la découverte de quelques plus beaux villages de France lotois ...

Bâti dans un cirque au creux d'une étroite vallée

et blotti autour de son église,

le petit village d'Autoire a prévu le confort de ses visiteurs

en aménagent parking et aire pour camping-caristes ...

Balade dans les ruelles avec un soleil qui ne cesse de jouer avec les nuages,

maisons à colombages, grandes demeures,

fontaine ornée de dauphins,

église Saint-Pierre, romane remaniée au XVIII^ème,

et ... une douceur de vivre,

avec, en plus, une belle promenade jusqu'au pied de la cascade.

A quelques kilomètres de là, perché sur un promontoire,

Loubressac,

vieux bourg fortifié.

Surplombant notamment la vallée de la Dordogne,

cette cité avec ses anciennes portes,

son porche à pans de bois,

 ses maisons médiévales aux pierres ocre et coiffées de tuiles brunes,

son église Saint-Jean-Baptiste (XII^ème-XVI^ème),

son château

et ses panoramas

mérite bien un détour ainsi que sa classification.

En suivant la Dordogne, sur une terrasse rocheuse,

Carennac.

Son prieuré clunisien fondé en 1047 lui valut une longue période de prospérité,

anéantie par la guerre de Cent Ans.

Sa reconstruction à la fin du XV^ème siècle lui a donné un nouveau visage :

maisons Renaissance

et château des Doyens abritant actuellement un espace patrimoine.

Découverte de l'espace monastique :

l'église saint-Pierre (XI^ème) et son superbe tympan,

le cloître mi-roman - mi gothique flamboyant qui accueillit Fénelon,

et la salle capitulaire avec une mise au tombeau du XV^ème.

Trois villages pittoresques et classés bien différents

de part leur situation géographique et leur histoire

mais gardant un point commun, leur charme.

Un vrai plaisir cette découverte du Lot !!!

  Profiter des derniers beaux jours

et faire un petit coucou à Elios devenu Grand Noir en Quercy,

deux bonnes raisons de mettre le cap sur le Lot.

Pause déjeuner sur l'aire pour camping-cars de Bourganeuf située au pied du château ;

Bourganeuf, cité fondée au XII^ème siècle par les Chevaliers de l'Ordre des Hospitaliers

que nous avions découverte, par hasard, lors d'une balade en Creuse.

A deux pas de là, le cimetière et particulièrement sa partie ancienne

avec de nombreuses concessions à perpétuité fort intéressantes

de part leurs épitaphes autant au niveau des supports que des contenus ;

la mort, ici, semble bien être un moyen d'évoquer la vie des défunts

Première soirée-étape en Corrèze à Treignac,

en bordure de la Vézère, au pied du massif des Monédières.

Stationnés sur l'aire des Rivières, rien de mieux qu'une petite grimpette

  sur le chemin de Saint-Jacques pour nous dégourdir les jambes

et arriver jusqu'à ce village médiéval riche en patrimoine ...

 fontaine des lépreux,

 lavoir,

 porte Chabirande,

 ruelles et vieilles maisons,

 église Notre-Dame des Bans,

 vieux pont du XIII^ème, ...

un village-étape pittoresque

fréquenté par les pélerins cheminant vers Rocamadour.

Un réveil accompagné de quelques gouttes de pluie

vite chassées par de timides rayons de soleil,

une traversée des Monédières et du plateau de Millevaches

où les couleurs automnales s'harmonisent avec celle des vaches limousines,

un voyage bien tranquille nous menant à la frontière du Lot

un département où le tourisme est roi :

causses et vallées de la Dordogne et du Lot,

plus beaux villages de France et grands sites,

produits du terroir et gastronomie, ...

un peu juste une semaine pour toutes ces découvertes !!!

Après l'eau douce, l'eau salée, avec la presqu'île de Guérande,

 cité médiévale fortifiée avec ...

son église de la Dame Blanche,

ses remparts, construits aux XIV^ème et XV^ème siècles,

(belle balade sur le chemin de ronde),

son musée du Pays de Guérande

installé dans l'ancienne demeure des gouverneurs, (tour Saint-Michel),

sa collégiale Saint-Aubin (XII^ème au XVI^ème)

et sa chaire extérieure, ...

sans oublier ses crêperies !!!

Il nous faut maintenant songer au retour, sans trop de regret toutefois, 

(la météo ne semble pas très optimiste pour les jours à venir !)

mais pas question de quitter la côte trop rapidement :

Le Croisic, Batz-sur-Mer, La Baule, Pornichet,

le pont de Saint-Nazaire, Tharon-sur-plage, 

avec une soirée-étape à la Pointe Saint-Gildas :

marche en bord de mer sur le chemin des douaniers,

visite du sémaphore, ancien poste de guet devenu phare,

également espace muséographique fort intéressant...

Nuit pluvieuse, averses en matinée

perturbant quelque peu le festival des grandes marées de La Bernerie-en-Retz,

mais rien qui puisse arrêter le défilé des pêcheurs à vélo ... ils en ont vu d'autres !!!

pour notre part, nous préférons déguster nos moules frites bien à l'abri ...

Un après-midi peu propice à la promenade,

bien tranquilles dans le Delfin, stationnés sur l'aire de Bourgneuf-en-Retz,

avant de reprendre la route pour l'intérieur des terres le lendemain matin ;

prochaine et dernière étape, Richelieu.

Exemple unique en France de l'urbanisme du XVII^ème siècle,

cette ville, créée par Richelieu, conservée intacte,

est étonnante quant à la symétrie de ses rues et de ses bâtiments :

sa grande rue bordée de 28 hôtels particuliers,

sa halle, son église (XVII^ème),

ses douves,

ainsi que le parc du château,

château grandiose que fit construire Richelieu,

malheureusement confisqué à la Révolution

et vendu, alors qu'il était fort endommagé,

pierre par pierre par son dernier propriétaire.

Arrivés, un peu tard un lundi après-midi,

nous ne pouvons ni visiter le musée ni l'espace Richelieu,

ce que nous ne pourrons pas mieux faire le lendemain mardi, jour de fermeture ...

ni le parc d'ailleurs, fermé pour cause de mauvais temps.

Qu'à cela ne tienne,

nous allons à la découverte de la ville,

l'église, les halles, les portes, ...

découverte que nous poursuivons le lendemain, avec le soleil revenu ...

nous pourrons même nous promener dans le parc !

Bien sympa ce petit séjour,

soleil, bol d'air, repos, balades, découvertes, ...

de vraies vacances !!!

A deux pas de la Baule et des marais salants de Guérande,

le parc naturel régional de Brière,

deuxième plus grand marais d'Europe après la Camargue,

s'emploie à préserver la biodiversité de cet exceptionnel espace naturel.

Première soirée à Saint-Malo-de-Guersac, île la plus vaste du marais,

avec un arrêt, au port de Rozé, à la maison de l'éclusier

(qui ne semble plus ouverte au public).

C'est de ce port que partait vers Nantes et Vannes,

la tourbe, principale ressource du marais.

Balade sur le parcours aménagé, entre roseaux et prairies,

de la réserve Pierre Constant qui essaie de préserver au mieux

 la richesse biologique du parc,

domaine des oiseaux (peu nombreux en ce début septembre)

également des loutres, des brochets, des anguilles...

mais aussi des écrevisses de Louisiane qui font malheureusement bien des dégâts.

Quelques kilomètres et nous voilà sur l'île de Fédrun

aux charmantes petites chaumières, notamment la "chaumière briéronne"

 avec son intérieur traditionnel,

son exposition sur le chaume

et son film documentaire "Brière et briérons" de 1947,

évoquant l'époque de la tourbe et les longues journées de labeur des briérons

travaillant dans les chantiers navals nazairiens, ...

et la "Maison de la Mariée",

petit musée mettant en valeur un savoir-faire briéron méconnu,

la confection des fleurs d'oranger en cire

composant autrefois les couronnes de mariées

et présentant une superbe collection de globes.

 Une nuit dans le silence du marais,

et nous voilà au top pour la suite de notre  périple :

Saint-Joachim dominé par la haute flèche blanche de son église,

berceau de la fleur d'oranger en cire,

la Chapelle des Marais avec, dans l'église,(paraît-il),

la statue de Saint Corneille,

saint protecteur des bêtes à cornes

(on aurait bien aimé voir, mais l'église était fermée),

un arrêt repas au restaurant "Le Penlys"

où nous avions choisi d'utiliser notre coffret-cadeau "Rendez-vous gourmand",

(très bon choix autant au niveau cuisine qu'au niveau accueil ...),

puis Sainte-Reine-de-Bretagne, sur les pas de René-Guy Cadou,

sa maison natale,

l'allée des poèmes en allant vers le calvaire,

un vrai plaisir de relire tous ces textes enfouis dans ma mémoire ...

si simples et si beaux, ...

"Automne", "La blanche école", "L'enfant", ...

Plus à l'ouest, dans un cadre champêtre, à l'ombre de chênes centenaires,

les vestiges du château de Ranrouët,

une forteresse des XII^ème et XIII^ème siècles, remaniée jusqu'au XVII^ème,

propriété entre autre de Jean IV de Rieux, tuteur d'Anne de Bretagne,

qui conserve six tours, entourées de larges douves sèches.

Vieilles pierres, silence, paysage verdoyant, ...

comment ne pas s'y attarder ...

Nuit à Saint-Lyphard, ponctuée le soir et le matin par les tirs des chasseurs,

et rendez-vous matinal à l'embarcadère de La Pierre Fendue ...

une promenade en chaland, (barque à fond plat manoeuvrée à la perche),

pour découvrir le monde mystérieux du marais,

écouter les explications fournies de notre guide

(histoire, traditions, petits secrets,... mais aussi informations sur la faune et la flore)

et surtout profiter du silence ...

Une petite marche jusqu'à l'église de Saint-Lyphard

qui a la particularité d'avoir aménagé un belvédère dans son clocher...

le panorama doit y être splendide !

Je me contenterai d'imaginer ... l'échelle de meunier n'est guère pour moi !!!

je me console avec une statue de saint Corneille,

il semble que son culte soit assez présent dans la région.

A quelques kilomètres de là,

le village de Kerhinet, un village d'une vingtaine de chaumières

réhabilité par le Parc de la Brière,

se veut un témoignage de l'architecture briéronne,

et son marché du jour une vitrine de l'artisanat et des produits locaux.

Fin d'après-midi à Saint-André des Eaux,

au port de la Chaussée Neuve (accueil France-Passion),

avec une dernière balade au sein du marais.

Accueillis par des ... oies, nous glissons au fil de l'eau

 tout en écoutant notre guide nous expliquer le statut juridique particulier

de la Grande Brière Mottière ;

en effet, celle-ci est la propriété des habitants des 21 communes environnantes.

La reconnaissance officielle de cette propriété a été proclamée en ... 1461

 par François II, duc de Bretagne.

Depuis cette date les Briérons se doivent de gérer le marais et de l'entretenir.

Retour en calèche pour une dernière soirée dans ce monde fascinant et mystérieux ...

quelques jours dans une nature protégée, riche et sauvage,

où le silence est roi... un vrai havre de paix.