Sur la route de Grasse ...
Publié le 16 Octobre 2012
Chose promise, chose due.
Depuis plusieurs mois, nous avions prévu de rendre visite à notre oncle Jacques,
et, du fait de son intervention chirurgicale,
ce n'était plus le moment de reporter :
avoir des visites lorsqu'on est hospitalisé c'est toujours un réconfort...
Nous avons donc associé, le temps de quelques jours, tourisme et famille.
Première soirée étape, l'aire de la salaison (France Passion),
située aux abords de Pradelles (Haute-Loire), un des plus beaux villages de France ;
un petit tour au village, un quart d'heure à l'aller, une demi-heure au retour !
pour profiter de la beauté des lieux rivalisant avec celle des paysages.
Cette cité médiévale que l'on qualifie de balcon du midi
incite à la promenade, en toute tranquillité, dans les pas de Stevenson ...
pas de crainte, la bête du Gévaudan a disparu !
Après la Haute-Loire et un au revoir à nos amis les ânes,
les Alpes de Haute Provence,
avec une étape sur l'aire intercommunale de camping-cars de Digne-les-bains,
tout près des thermes et des chemins de randonnée ...
que nous ne manquons pas d'emprunter jusqu'au château !!! de la Dame Jeanne (780m),
en découvrant de superbes paysages.
Petite étape le lendemain nous menant aux portes du Verdon,
à Castellane.
Stationnés sur la super aire de la ville,
entre les giboulées de l'après-midi et l'orage de la soirée,
nous trouvons un moment pour flâner dans le centre historique
avant de nous lancer dans la montée à la chapelle Notre Dame du Roc
qui domine la ville depuis le XIIIème siècle,
(son apparence actuelle date du XIXème).
En longeant les remparts sur un chemin pierreux,
(de bonnes chaussures sont de rigueur)
le site médiéval de Petra Castellana s'offre à nous dans un paysage grandiose.
Ce lieu de pélerinage, cher au cœur des castellanais,
vaut bien la balade pour le plaisir des yeux.
NLe lendemain, nous nous posons quelques kilomètres plus loin à Draguignan
pour visiter le musée des arts et traditions populaires de moyenne Provence,
consacré à l'ethnographie provençale.
Installé dans des maisons bourgeoises des XVIIème et XVIIIème siècles,
il renferme de riches collections
sur l'agriculture (viticulture, oléiculture, élevage de moutons, cultures des céréales, etc, ...),
l'artisanat avec des reconstitutions d'ateliers et de boutiques,
la céramique (fabrication de tomettes),
la verrerie,
l'habitat provençal et la vie quotidienne, ....
Quelques kilomètres encore et nous découvrons, nichée dans la verdure,
l'abbaye du Thoronet, merveille des abbayes cisterciennes.
En 1136, des moines fondèrent un monastère à Tourtour
puis quelques années plus tard une abbaye au Thoronet.
Au XVIIème, il ne restait que peu de moines et l'édifice se dégrada petit à petit.
Prosper Mérimée la sauva de la disparition
et sa restauration débuta en 1854.
l'église
le cloître
la salle capitulaire
le dortoir des moines
les bâtiments des frères convers
le cellier, ...
Une abbaye qui exprime l'essence même de l'art cistercien :
dénuement et simplicité,
pureté des lignes, ...
un lieu où l'on se sent bien.
Soirée étape sur l'aire privée du Cellier des Archers aux Arcs,
avec, bien sûr, quelques achats,
puis direction Ramatuelle
(le calme avant la tempête)
où la Méditerranée avait, ce jour-là, des allures d'océan Atlantique ...
La tempête était telle que pour aller déjeuner au restaurant (Saint-Michel oblige!)
nous avons du y aller en reculant !!!...
Un long périple pour une arrivée à Grasse, (but de notre déplacement),
et plus particulièrement au terrain de camping de La Paoute,
intéressant par son emplacement , tout près de la station de bus.
Delfin au repos,
marche et bus pour nous pour nos visites à la clinique
avec une petite excursion jusqu'à Cannes,
le temps de marcher dans les pas de Vincent,
sur le tapis rouge très prisé des touristes .
Tonton ne semble pas trop inquiet à la veille de l'opération,
et nous surprend après l'intervention ...
nous aimerions, à 89 ans, être aussi bien.
Un petit problème malgré tout, son manque d'appétit ;
mangera-t-il correctement à son retour à la maison ?
Encore trois semaines de maison de repos
pour retrouver goût à la nourriture ...
Mais les repas en collectivité prennent-ils toujours en compte
les petits appétits des personnes âgées
et sont-ils toujours bien flatteurs???
Il y a encore un long chemin à parcourir pour apporter à nos aînés
le bien-être qu'ils méritent bien ...