Arles-sur-Tech et son abbaye bénédictine
Publié le 11 Octobre 2017
Toute proche d'Amélie,
Arles-sur-Tech,
ancienne ville minière située sur un méandre du Tech,
semble bien calme mais reste intéressante quant à son patrimoine.
Un petit tour de ville s'impose ...
rues, places, lavoir,
église Saint-Sauveur,
villa des Indis (1901-1902),
résidence secondaire d'un ancien propriétaire des mines de Batère,
devenue hôtel de ville en 1936,
bords du Tech,
Mais Arles-sur-Tech, c'est avant tout
son abbaye Sainte Marie,
une des plus anciennes abbayes fondées en Catalogne
qui connut un essor particulier au Moyen Age
avec la protection de la famille comtale du Roussillon puis des rois d'Aragon.
Au départ des moines, au moment de la Révolution,
l'abbatiale devint l'église paroissiale de la ville.
(Une particularité pour y accéder :
passer par l'office de tourisme installé dans le Palau, ancienne maison de maître.)
Le cloître actuel (1261-1303) assez simple
avec la Creu del Grà ("Croix du grain") en son centre,
l'église,
ses chapelles, celles des saints Abdon et Sennen encore très vénérés à Arles,
Saint Benoît, Saint Antoine, ...
la Rodella, disque fait d'un long cordon de cire d'abeilles, offert chaque 30 juillet,
les armoires à reliques, creusées dans les piliers, ayant conservé leur décor peint,
les orgues (XVIIIème),
les fresques de la chapelle Saint Michel (XIIème)
le portail (XIème)
et la façade romane difficile à contempler en son entier (manque de recul)
ainsi que les deux tours de défense.
Mais le plus spectaculaire reste bien la "Sainte Tombe",
sarcophage du VIème siècle qui aurait protégé, il y a mille ans, les reliques des deux saints :
en effet dès 1591, un manuscrit atteste la présence d'eau dans le sarcophage,
pourtant isolé du sol.
Depuis l'eau se renouvelle sans cesse.
Poursuivant notre balade dans la ville,
le Moulin des arts et de l'artisanat nous interpelle ;
cette ancienne usine de tissages d’Arles,
fermée en 1989 et acquise par la municipalité en 2012, est maintenant dédiée aux métiers d’art.
Les bâtiments ont été transformés en ateliers de céramique, de vitrail, de coutellerie, ...
Dans la salle des machines,
les vieux métiers à tisser sont toujours là, comme prêts à reprendre du service
tandis qu'un film nous raconte l'histoire de ce site.
Le temps nous manque pour découvrir le "Carreau de la mine" ...
L'année prochaine peut-être ...