Un p'tit tour dans les quartiers nord de Lisbonne ... la place du marquis de Pombal, le parc Edouard VII, le musée Gulbenkian
Publié le 25 Mai 2017
Tout près de notre hôtel,
la place du marquis de Pombal,
là où les supporters du Benfica Lisbonne viennent célébrer victoires et trophées.
Du haut de cette place située tout en haut de l'avenue de la Liberté,
le marquis semble contempler la ville basse
qu'il a complètement retracée après le séisme du XVIIIème siècle.
La place franchie,
(non sans mal étant donné la circulation particulièrement intense),
nous commençons l'ascension (!!!) en pente douce
du parc Edouard VII.
Calme et tranquillité tout au long de notre marche vers l'esplanade,
gazon et topiaires,
jardins paysagers,
pavillon Carlos Lopes et ses panneaux d'azujelos,
jardin Amalia Rodrigues,
bassin
et surtout panorama superbe sur la ville et le fleuve.
Quelques stations de métro et nous voici place de l'Europe
à quelques encablures du musée Calouste Gulbenkian inauguré en 1969.
Le lieu est accueillant et superbement fleuri.
Pionnier de l'industrie pétrolière,
Calouste Gulbenkian fut également un grand collectionneur passionné d'art :
antiquités égyptiennes, arts de l'islam,
art oriental et occidental du Moyen Age au XIXème siècle,
mobilier français des XVIIème et XVIIIème siècles, ...
Cet arménien d'origine, réfugié à Lisbonne en 1942,
légua à l'état portugais une grande partie des oeuvres d'art collectées.
La visite s'achève avec la superbe collection d'objets créés par René Lalique,
artiste français de l'Art nouveau :
bijoux, broches, compositions de pierres précieuses, pièces de verrerie ...
Un musée époustouflant à ne pas manquer pour la grande diversité des oeuvres présentées,
pièces exceptionnelles, véritables merveilles !
Un repas rapide à la cafétéria du musée,
et en route pour la place Martim Moniz pour tenter de prendre le mythique tram 28 ...
Les pickpockets, actifs dans Lisbonne, en avaient décidé autrement !
En sortant du métro,
la poche scratchée de la veste de Michou s'était vidée du téléphone ...
Pas de tram 28 mais une visite gratuite du commissariat ... avec des policiers à l'écoute ;
les dépôts de plaintes y sont nombreux au fil de la journée.
Mais ne nous plaignons pas, il y avait pire que nous :
un couple de français s'était fait dépossédé de ses papiers et liquidités
dans le sac à dos porté devant ...
De vrais magiciens professionnels, ces pickpockets ...
Vigilance, vigilance.